qu’un jour je « pourrais » voler ou « pourrai »
Bonjour, pensez-vous, s’il vous plait qu’il est plus judicieux d’utiliser le futur « pourrai » ou bien le conditionnel présent « pourrais » ?
Ou même une autre proposition : « qu’un jour je puisse voler »
Pour le contexte, il s’agit d’un futur pilote qui se remémore le temps où personne ne croyait en lui, hors il parviendra à voler.
« Je rêve de devenir pilote. Moqué par ceux qui pensaient que je me méprenais à rêver qu’un jour je pourrais voler, ce récit met en avant […] »
Merci beaucoup à vous
Bonjour,
Moqué par ceux qui pensaient …, ce récit met en avant […] » ► anacoluthe.
Se méprendre : Se tromper sur quelque chose, quelqu’un, commettre une erreur à leur propos : Elle s’est méprise sur lui, elle le regrette.
Le verbe se méprendre est suivi d’ un substantif introduit par sur ; quant à ; au sujet de ; sur le compte de etc.
Je me suis mépris sur son compte.
Dans cette phrase il faut employer le futur.
Bonjour,
La règle de concordance des temps est la suivante :
– Proposition principale au présent -> subordonnée au futur : Je me méprends à rêver qu’un jour je pourrai voler
– Proposition principale au passé -> subordonnée au conditionnel : Je me méprenais à rêver qu’un jour je pourrais voler
Dans votre phrase, c’est donc le conditionnel (que je pourrais voler) qui s’impose.
Note : un procédé commode pour lever le doute est de remplacer la première personne du singulier (je) par la première personne du pluriel (nous) : nous nous prenions à penser qu’un jour nous pourrions voler (et non pourrons, ici la différence s’entend).
czardas
Pour le contexte, il s’agit d’un futur pilote qui se remémore le temps où personne ne croyait en lui, hors il parviendra à voler.
Pour le contexte, il s’agit d’un pilote qui se remémore le temps où personne ne croyait en lui, or il parviendra à voler.
Futur et remémore sont antinomiques.