Qui plus était …
Bonjour,
J’ai relevé récemment dans un roman le passage suivant :
« […]Comment lui, l’homme le plus froid et le plus calculateur du royaume, avait-il pu jeter ainsi son dévolu sur une courtisane presque aussi nerveuse qu’une vierge accompagnée qui plus était d’un canari qui ne chantait même pas ?
La locution adverbiale qui plus est n’est-elle pas figée ?
Qu’en pensez-vous ?
Bonsoir Czardas.
Si, selon l’Académie française : Dans des locutions figées à valeur adverbiale. Qui mieux est, qui plus est, qui pis est, en plus, de surcroît. Il est parti sans nous saluer et, qui plus est, sans payer. À qui mieux mieux, à l’envi, comme pour rivaliser l’un avec l’autre. Ils criaient à qui mieux mieux.
Le Bon usage, le Grand Robert et le TLFi s’en tiennent également à qui plus est.
Toutefois, on trouve sur la Toile un certain nombre d’occurrences de qui plus était : voir le lien donné par Chambaron dans cette discussion.
Merci de m’avoir retrouvé et cité sur une question similaire. Je viens d’écrire un post scriptum à ma réponse avec le lien vers le site Parler Français.
C’est assez explicite. Mais on peut s’étonner de trouver qualifiées de « figées » des tournures qui remuent encore autant…
N.B. Lorsque post scriptum est employé comme locution latine (signalée par l’italique), on n’emploie pas de trait d’union. C’est mon choix, je l’assume.
Post-scriptum avec un trait d’union.
Un post-scriptum est un ajout au bas d’une lettre, généralement signalé par l’abréviation P.─S.
Ce mot est composé du latin post « après» et scriptum, participe passé de scribere, « écrire ».
Il conviendrait donc d’écrire, afin d’éviter le pléonasme.
Je viens d’ajouter ou d’insérer un post-scriptum à ma réponse…
Note
Selon les rectifications orthographiques de 1990 on peut écrire postscriptum au singulier et postscriptums au pluriel.
@czardas
Vos remarques sont toujours aussi erronées que déplacées. Je vous avais déjà demandé de ne pas venir déposer vos commentaires fielleux le long des miens lorsqu’ils ne vous concernent pas. Malgré ma répugnance pour ces stupides querelles, je vais appuyer la demande de Joëlle auprès de la modération du site pour vous faire mettre un certain temps au vert…
P. S. Je n’alimente plus les polémiques. Vous en déclenchez suffisamment ailleurs. Je signale.
Cela me concerne directement, puisque vous avez écrit ici
« Merci pour votre commentaire subtil, tout à l’honneur des traducteurs idiots qui sévissent depuis des décennies contre vos positions…» ce qui me semblait tout à fait déplacé.
Rien d’erroné dans ce que j’écris :
Lisez : post-scriptum
Bonjour Prince,
Vous deviez vous douter que je connaissais la réponse avant de poser cette question, puisque vous citez un lien auquel j’avais répondu sans mentionner de référence, car il est évident que dans cette locution adverbiale le verbe être ne peut se conjuguer qu’au présent.
En dépit de ce que peut avancer Chambaron, cette locution adverbiale est figée.
L’Académie française le confirme, et dans Le bon usage § 372 d) on lit : Propositions relatives dans une langue littéraire assez recherchée, ainsi que dans les expressions figées qui plus est, qui mieux est qui pis est.
Panne d’électricité, quel ennui ! Et qui plus est, nous n’avons pas de bougies.
Il est sot et qui pis est méchant.