qui ou qu’il ?
Bonjour,
J’ai beau avoir lu diverses réponses à ce sujet, je ne parviens toujours pas à me décider…
1. « lui montrer ce qu’il (ou ce qui) subsiste du mot laissé par mes parents »
2. « ma tante est la seule personne qu’il me reste (ou qui me reste) »
3. « c’est le dernier sachet de thé qui (ou qu’il) me reste »
Je ne sais pas si la même règle s’applique aux trois phrases ou s’il existe des subtilités…
Merci pour vos éclairages érudits !
Bonsoir,
Sans remettre en cause la réponse pertinente de Joëlle, je vous invite à lire ce billet de mon ami Marc concernant ce qui ou cequ’il ?
Article de la BDL.
Bonne soirée. 🙂
Le billet de votre ami Marc est très clair, Prince.
Oui, Tara. 🙂
«Qui est le sujet du verbe construit personnellement», indique l’Académie française dans sa rubrique Dire/Ne pas dire . Exemple: «Je ne sais pas ce qui m’a pris.»
«Ce qu’il» quant à lui est à utiliser dans une tournure impersonnelle. Exemple: «C’est ce qu’il reste de mieux à faire.»
Toutefois précisent les sages, il arrive que la nuance entre les deux pronoms soit indistincte et que l’emploi des deux formules puisse être correct. Pour appuyer leur argumentation, l’Académie oppose ainsi Pagnol «ce qui restait d’élèves» et Maurois «ce qui lui reste de sainteté». Il n’est donc pas inconvenant par conséquent d’employer «ce qu’il» pour «ce qui» dans la phrase «nous verrons ce qui se passera».
==1) Ce qui subsiste (qu’il : admis)
2) et 3) qui me reste (qu’il : admis)
Merci Joelle pour votre réponse rapide et argumentée !
L’emploi de « qu’il » semble finalement assez rare bien qu’admis la plupart du temps…
Merci Prince pour cet éclairage. La réponse de Marc est très intéressante !
Mais me voilà plus que jamais perdue… 🙂
Pauvre popple ! 🙂
Avez-vous lu l’article de la banque de dépannage linguistique (BDL) ?
Oui, et voici ce qui est indiqué :
« Avec le verbe rester, on peut employer indifféremment ce qui ou ce qu’il. »
Donc je crois que le choix me revient 😉