Question de temps
Bonjour,
J’hésite avec les accords dans cette phrase :
Il nous répétait que, peu importe que l’on soit une fille, si nous avions la volonté nous pouvions aller loin.
Merci pr votre aide !
Merci Joelle, je vais suivre vos conseils et garder le présent, bonne journée
Donc avec le présent de vérité générale, tout est au présent : il nous disait que si l’on veut, on peut.
« Il nous répétait que, peu importe que l’on soit une fille, si nous avions la volonté nous pouvions aller loin. »
Je ne garderais le présent de vérité générale que pour peu importe qu’on soit une fille.
Parce que l’émetteur s’adresse à « nous » qui est repris deux fois en fin de phrase et que donc, on est en situation.
Ou alors :
Il nous répétait que, peu importe que l’on soit une fille, si on a la volonté on peut aller loin.
Avec ce pronom on est en effet dans la généralisation.
Je ne saisis pas l’argument de la mise en situation…
Au discours direct, il est obligatoire de garder le présent :
Il nous répétait « Peu importe que l’on soit une fille, si vous avez la volonté, vous pouvez / pourrez aller loin. »
Au discours indirect au contraire, selon les règles de la concordance des temps, il me semble obligatoire de conjuguer le verbe « importer » à l’imparfait, si le verbe « répéter » l’est aussi :
Il nous répète que, peu importe que l’on soit une fille, si nous avons la volonté nous pouvons/ pourrons aller loin.
Il nous répétait que, peu importait que l’on soit une fille, si nous avions la volonté nous pouvions/ pourrions aller loin.
Si nous avons la volonté, nous pouvons ou nous pourrons aller loin.
Personnellement, je laisserais le présent de vérité générale et donc la concordance au futur (nous pourrons).
Si vous écrivez « si nous avions », il faut « nous pourrions ».
Que l’on soit ou l’on fût une fille si vous souhaitez la concordance des temps au subjonctif imparfait ce qui n’est pas obligatoire.