Question de pluriel
Bonjour à tous,
Dans la phrase suivante il est évident que le verbe souligné doit être au pluriel:
[…] au point que ne subsistaient plus en lui qu’un incommensurable espoir d’en apprendre plus encore ainsi qu’un optimisme lié à la destinée pressentie
Mais qu’en est-il si l’on effectue ce remplacement, en gras?
[…] au point que ne subsistaient plus en lui qu’un incommensurable espoir d’en apprendre plus encore secondé d’un optimisme lié à la destinée pressentie
Personnellement je n’y vois plus qu’un COD unique « avec complément », et plus un double COD, ce qui m’inciterait à passer le verbe souligné au singulier. Qu’en pensez-vous?
Pas pour moi Mamorukun :
Je corrige un peu votre formulation qui est assez confuse :
au point que ne subsistait plus en lui qu’un incommensurable espoir d’en apprendre plus encore
Qu’on ajoute :
/que soutenait la conviction d’un destin positif
Ou
/soutenu par sa conviction d’un destin positif
Ces éléments sont des expansions du nom espoir et en aucun cas donc sujets du verbe de la principale.
Merci Tara (et tous), tout cela me parle. J’adapte en reprenant même votre « soutenu par » ^^
Bonjour,
Je ne suis pas du tout certain que l’on puisse employer secondé ici. En tout état de cause, pour ma part, je ne l’emploierais pas.
Dict. Ac. fr., SECONDER :
« 1.
Merci pour cette réponse Prince. Néanmoins je suis surpris de votre dernière phrase (les deux premiers points pourraient valoir un autre débat à eux seules ;)): dans la première version de la phrase, ce sont bien « l’espoir » -et- « l’optimisme » qui subsistaient. Où alors votre réponse est-elle uniquement liée à la seconde version de la phrase, auquel cas vous partageriez mon point de vue à son sujet?
« Mais qu’en est-il si l’on effectue ce remplacement, en gras?
[…] au point que ne subsistaient plus en lui qu’un incommensurable espoir d’en apprendre plus encore secondé d’un optimisme lié à la destinée pressentie »
MamorukunBE, ma réponse concerne la seconde phrase.
Merci, Joëlle. 🙂
au point que ne subsistait plus en lui qu’un incommensurable espoir d’en apprendre plus encore, allié à un optimisme lié à la destinée pressentie…
Je pense que Prince a dit : un seul sujet dans cette phrase, mais « seconder » n’est pas adapté.
Pour ma part, je ne comprends pas votre phrase…qui me semble un peu alambiquée.
En fait, il espère apprendre et il est confiant dans son destin ? c’est ça?
J’avoue que, plutôt que de donner la phrase litigieuse, j’aurais dû la retravailler pour n’en donner que la structure. Aussi permettez-moi de me rattraper ^^ La question reste donc la même, mais entre les phrases suivantes cette fois :
Ne me restaient que A et B pour X
Ne me restait/aient? que A, allié à B, pour X
J’imagine que c’est bien plus intelligible comme ça 🙂
Laissant supposer l’incorrection de ces formes, Grévisse écrit (édition 1993, p. 693) : « Certains auteurs traitent hardiment (ou par inadvertance) d’autres éléments comme des éléments coordonnés ». Et de donner plusieurs illustrations qui, pour certaines, rejoignent les deux exemples que vous proposez (« secondé de » et « allié à »).
« – Un terme et le complément de son épithète : […] la haute cheminée où rôtissaient un râble de lièvre flanqué de deux perdrix (Maupassant) – Dix minutes après, une femme tout habillée de rose […] accompagnée d’un cavalier en tricorne […] se glissèrent dans la chaumière (France) – Le curé en chape accompagné du maire, viennent […] chercher le seigneur au palais (R. Bazin) » etc.
J’en déduis, a contrario, que le singulier s’impose dans vos exemples, en dépit de la possible mobilisation d’écrivains reconnus, pour des formulations de même type.