Barbara s’est sentie plier sous le poids de son sac.
C’est bien elle qui « plie » ou « ploie » sous le poids de son sac. Je ne vois pas pourquoi vous écrivez le contraire (sous forme de question bien sûr). Elle sent qu’elle plie (sens figuré pour exprimer qu’elle penche d’un côté).

elle s’est sentie : PP pronominal de sens réfléchi (action sur le sujet) ; on accorde avec le COD placé avant (elle a senti « elle-même » : le pronom « s' » est le COD.
plier est le verbe à l’infinitif qui suit le participe : comme le COD est aussi le sujet du verbe à l’infinitif, cela renforce l’accord.

Je pensais que c’était le poids de son sac qui l´a pliée ..
Donc la phrase est juste alors, j’en ai fait une mauvaise analyse. Au temps pour moi.

C’est quand le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire « avoir » et suivi d’un infinitif que la règle s’applique.
Les acteurs que j’ai vus jouer (ce sont les acteurs qui jouent).
La pièce que j’ai vu jouer (ce n’est pas la pièce qui joue).
Cette règle ne s’applique pas ici.

En revanche, quand le participe passé d’un verbe pronominal est suivi d’un infinitif, il  s’accorde en genre et en nombre avec le sujet, uniquement si ce dernier accomplit l’action exprimée par l’infinitif.
Cette femme s’est regardée maigrir avec délectation.
Cette femme s’est laissée mourir (orthographe traditionnelle, la « nouvelle orthographe » ne préconise pas l’accord pour « laissé »).
Et bien sûr :
« Barbara s’est sentie plier sous le poids de son sac (c’est bien elle qui plie).

Ces règles ne sont qu’en apparence semblables, en réalité, elles ne le sont pas du tout. Ici, il s’agit de verbes pronominaux, dans l’autre règle, il s’agit d’un verbe conjugué avec le verbe « avoir ».

Merci pour ses indications Jean Bordes