Quelle sorte de point pourrait-on mettre?
C’est une histoire écrite par un enfant et qui nécessite quelques ajustements, mais le problème n’est pas là. En effet, la consigne dit : » quelle sorte de point pourrait-on mettre à la fin de la 7ème et de la 9ème ? J’avoue que j’ai quelques hésitations sur ce genre de ponctuation… pouvez-vous donner vos opinions SVP . Merci beaucoup
1- Nous avons été avec nos amis dans un bois pour cueillir des fleurs.
2- Maman aime bien les fleurs.
3-Quand on était là-bas on a entendu des bruits.
4-Il a dit que c’était un arbre.
5-Moi j’avais peur et Marc aussi.
6-Alors ils ont marché tout doucement vers les arbres.
7-Il y avait toujours du bruit et même que ça bougeait.
8- Ils tremblaient maintenant et ils ont commencé à faire demi-tour quand ona vu sortir un petit faon.
9- Il s’était sûrement perdu et il cherchait sa mère.
Bonjour,
Je pense que vous voulez parler de signes de ponctuation. Un point d’interrogation ou un point d’exclamation n’est pas une sorte de point.
Chacune des phrases que vous avez écrites ne peut se terminer que par un point.
Si l’on veut établir un lien entre ces phrases ,on adoptera alors la ponctuation adéquate.
http://www.la-ponctuation.com/
Question:
Si cette histoire a été écrite par un enfant, qui a donné la consigne ?
Quoi qu’il en soit voici mon point de vue.
Si l’on fait un lien entre la phrase 7 et 8, il faut mettre un deux-points à la fin de la phrase 7.
Pourquoi ?
Selon Grevisse les deux-points s’emploient:
1─ Pour annoncer une citation, une sentence, une maxime, un discours direct , ou parfois un discours indirect…
2 ─ Pour annoncer l’analyse, l’explication, la cause, la conséquence, la synthèse de ce qui précède.
Exemple:
On savait que c’était le choléra asiatique: les navires restaient en quarantaine au lazaret. Marcel Schwob , Coeur double.
Le choléra explique la quarantaine ; la quarantaine indique le choléra. Le deux-points est un miroir dans lequel se regardent les deux parties de la phrase. La linguistique moderne nomme cela « une assertion adjacente».
Il en va de même dans les phrases 7 et 8 .
Le bruit provoque la peur et incite à prendre la fuite.
le verbe bouger a pour conséquence la sortie du petit faon.
Quant à la phrase 9, je la terminerais par des points de suspension.
Les points de suspension laissent attendre une suite ─ qui vient ou qui ne vient pas.
Exemple :
J’entends grésiller comme du beurre fondu dans une poêle, et un parfum arrive avec les premières bouffées… Paul Morand , L’Europe galante.
Je ne vois guère que les points de suspension…
Employés en fin de phrase, ils ménagent un effet d’attente.
Cela paraît le plus logique par rapport à vos phrases.
Merci beaucoup pour toutes vos réponses.
joelle
Nous avons été avec nos amis dans un bois pour cueillir des fleurs.
==>Nous sommes allés…