que ou qu’à + infinitif
Bonjour,
1/ Qu’elle est la bonne tournure dans cette phrase :
» Il continuait à vivre sans s’attacher à rien d’autre qu’à travailler ou que travailler » ?
2/ J’ai toujours du mal à accorder le verbe de deux sujets coordonnés avec « ou », et dans les phrases suivantes, les sujets ne s’excluant pas je pencherais pour le pluriel :
– Ils craignaient que quelque chose ou quelqu’un les éloigne(nt) de lui
– La tension est palpable quand l’infirmier ou le médecin tarde(nt) à venir
Je vous remercie.
Il continuait à vivre sans s’attacher à rien d’autre qu’à travailler
Penser quelque chose a un autre sens et signifie « percevoir, sentir », Saisir par la pensée; former, construire l’idée d’un être ou d’une chose : Naturellement, je ne pouvais pas clairement penser ma mort, mais je la voyais partout,
Penser à quelque chose ou à quelqu’un signifie « appliquer son esprit à un objet abstrait ou concret, présent ou non, « synonyme réfléchir, songer (à), se concentrer (sur).« et c’est le cas ici.
Citations : TLF
J’ai répondu à côté, veuillez m’en excuser.
S’attacher quelque chose ou quelqu’un (sans préposition : donc + COD) c’est en faire une aide, c’est mettre se quelqu’un ou quelque chose à son propre service : il s’est attaché les compétences de m. X
Il vous faut bien la préposition « à » pour exprimer l’idée de se consacrer à une tâche avec intensité :
Il continuait à vivre sans s’attacher à rien d’autre qu’à travailler.
La préposition se répète : » Les prépositions à, de, en, par, pour et sans se répètent normalement devant tous les éléments d’une série de compléments,«
Bonjour,
1- Je ne réponds pas, car je me pose cette question, qui est peut-être la même que la vôtre : étant donné que le « à », nécessaire après le verbe « s’attacher (à) », est déjà présent dans l’expression « à rien d’autre », est-il impératif de le répéter après « que » ? Je laisse les experts répondre.
2- Les sujets ne s’excluent pas, mais c’est soit l’un, soit l’autre (pour les deux en même temps, vous auriez mis « et »):
– Ils craignaient que quelque chose ou quelqu’un ne les éloigne de lui
– La tension est palpable quand l’infirmier ou le médecin tarde à venir
— Les sujets ne s’excluent pas, mais c’est soit l’un, soit l’autre
Cette phrase n’a aucun sens, on croirait du Chambaron.
Sauf que lui conclut toujours pour l’accord ou la conjugaison au pluriel.
Oui j’aime beaucoup l’absurdité de cette phrase, merci de l’avoir relevée.
Et vous, donc, car c’est tout ce qui nous intéresse : que ou qu’à ? singulier ou pluriel ?
Edit : votre commentaire à la réponse précédente a disparu. C’est plutôt une bonne chose puisque vous y déployiez plus de malveillance que d’arguments constructifs. Mais vous y mettiez aussi une question intéressante sur les raisons d’un choix entre « que travailler » ou « qu’à travailler ». Encore une fois votre malveillance est inutile (et vous dessert), mais vos réponses aux questions posées ne le sont pas.
Re-bonjour,
Je reviens sur ma réponse pour la deuxième question (on a le droit de changer d’avis n’est-ce pas). La règle sur projet Voltaire : [le verbe] se met au pluriel si l’on peut dire « l’un et l’autre » ou « l’un comme l’autre », ce qui est le cas pour vos deux phrases (l’un comme l’autre, que ce soit l’un ou l’autre).
– Ils craignaient que quelque chose ou quelqu’un ne les éloignent de lui
– La tension est palpable quand l’infirmier ou le médecin tardent à venir