Que ou dont ??
Bonjour,
Dans cette phrase je m’interroge, « que » est-il correct, ou bien faudrait-il utiliser « dont » ? : « Colin, sauvé si souvent de ma main, (que) j’avais fini par concevoir à son égard, il faut bien le concéder, et toute ironie bue, une authentique affection. »
Merci beaucoup !
Bonjour,
Ni « que », ni « dont ».
« Colin, sauvé si souvent de ma main, à l’égard duquel j’avais fini par concevoir, il faut bien le concéder, et toute ironie bue, une authentique affection. »
J’interprète votre phrase d’une autre manière, mais comme la principale est averbale, la compréhension est assez difficile. Rajoutez le verbe, ce sera plus clair (à moins qu’il s’agisse d’une présentation par énumération de différentes personnes). C’est bien alors la locution si… que , équivalente à tellement… que. La conjonction est obligatoirement que
Vous pourriez écrire :
« Colin, je l’avais sauvé si souvent de ma propre main, que j’avais fini par concevoir à son égard, il faut bien le concéder, et toute ironie bue, une authentique affection. »
Merci beaucoup pour vos réponses !
Je vais modifier quelque peu la phrase d’origine pour une meilleure compréhension !
Belle journée à vous !
Bonjour,
J’arrive après la bagarre, mais si vous repassez par là, pouvez-vous expliquer le sens que vous vouliez donner à cette phrase ?
Parce qu’en première lecture, avant de regarder les réponses (tout à fait valables) qui vous ont été apportées, j’avais compris que la main était le danger dont Colin s’était sauvé…
« Sauvé de » et non « sauvé par« , je crois que c’est ce qui m’a fait comprendre la phrase dans ce sens là. Et aussi « toute ironie bue », pourquoi un « sauveur » préciserait-il qu’il ne met aucune ironie dans son sentiment ? Il pourrait préciser « sans condescendance », mais « toute ironie bue », il me semble que ça ne colle pas. Alors qu’il y a une ironie dans la situation du bourreau qui se prend d’affection pour sa victime. Celle-ci « corse le jeu », elle y met plus de sel, en lui échappant si souvent : ça peut expliquer l’affection du prédateur pour sa proie…
Pour paraphraser la précédente proposition :
« Colin, il s’était sauvé si souvent de ma main perverse, que j’avais fini par concevoir à son égard, il faut bien le concéder, et toute ironie bue, une authentique affection. »*
*trop de virgules je crois.
Faut-il que j’arrête les polars ?