Qu ‘on ou que l’
Bonsoir
Est-ce que je peux écrire cette phrase.
Ex: est-ce que l’on dit…..
Ou est-ce qu’on dit ….. ( qu’on cette formule est bizarre , pas jolie du tout ).
Sinon , moi j’adopte le que l’ on ( si j’ai le droit bien sûr ).
Cordialement.
Bonsoir Estudiantin35.
Après les mots et, ou, où, que, qui, quoi et si, on préfère l’on à on pour éviter le hiatus (2 voyelles face à face)
« Est-ce que l’on dit » est donc préférable à « est-ce qu’on dit«
C’est la maison où l’on habite.
On évite l’on après dont pour des raisons d’euphonie.
Cet homme, dont on connait les qualités…
On utilise donc de préférence l’on dans la langue écrite, ou soutenue. Mais rien n’est obligatoire !
Voici la position de l’Académie :
« De son origine nominale, On a gardé la possibilité d’être précédé de l’article élidé l’. Le choix de cette forme tient aujourd’hui à une volonté d’élégance ou à certains usages liés à l’euphonie, notamment lorsqu’on veut éviter un hiatus. L’on se rencontre fréquemment après et, où, ou, si, qui, que, et d’autres conjonctions ou pronoms, comme dans « Puisque l’on s’obstine », « Un pays où l’on parle espagnol », « Ce que l’on connaît ». Il s’emploie plus rarement en tête de phrase et n’est pas d’usage après le relatif dont ou à proximité d’un mot commençant par l. On emploiera alors la forme on, comme dans « Ce dont on peut s’étonner », « Ici, on loue des vélos ».
Il est aussi préférable de dire lorsque l’on. On le lit 78 fois dans le Trésor de la langue française alors que lorsqu’on n’y figure pas. »
Cordialement
Merci .
Les deux sont corrects.
Dans un langage soutenu, on préfèrera que l’on.
Si on est suivi d’une voyelle, on préfèrera que l’on : Je viens d’apprendre que l’on avait cambriolé la pharmacie.
Bonjour,
Tout dépend du niveau de langage qu’on utilise =>langage courant, voire relâché, utilisé surtout à l’oral.
Tout dépend du niveau de langage que l’on utilise. => langage soutenu, plus correct, recommandé à l’écrit.
Répètera-t-on assez que cette affaire est une pudibonderie du XIXe siècle visant à éliminer de la langue orale l’indécente sonorité « con » ?
Moi aussi j’écris « que l’on », mais c’est un choix politique, pas une règle de grammaire…
Bonjour Chambaron
Un choix politique ?
Ce « l’on » est défendu bien avant le XIXe ! Vaugelas, au XVIIe, le recommande et D’Olivet, au XVIIIe, le présente comme le seul pronom « substantivé » par l’article « l' » (cf. Littré). Le Druide le présente comme une survivance de l’ancien français.
http://www.druide.com/enquetes/et-lon
En effet le l’ est avant tout historique.
On est à l’origine un nom qui signifiait « homme » (de son origine latine homo), et donc utilisé avec l’article l’.
Cette forme (l‘on) était courante jusqu’au XVII° siècle, et l’on a gardé, depuis, la possibilité de conserver (ou pas) le l’.
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=3107
ah pardon, j’ai fait un doublon « commentaire » et « réponse », du fait d’une très mauvaise liaison Wifi… J’aurais bien supprimé cette « réponse », mais comme vous avez répondu, je vais supprimer mon commentaire qui s’adressait directement à Chambaron.