« Le moins que l’on puisse dire » est une formule, une expression, qui laisse entendre qu’on pourrait dire beaucoup plus de choses qu’on ne le fait. Le subjonctif traduit cette idée de « ce qu’on pourrait dire mais qu’on ne dit pas », alors que l’indicatif (l’imparfait « pouvait ») n’exprime pas du tout cela ; l’indicatif exprime le réel.
En conclusion, il n’est peut-être pas grammaticalement faux de dire « le moins que l’on pouvait dire », mais cela n’aura pas le même sens que la formule « Le moins que l’on puisse dire ».
Cdlt

Je ne sais pas si c’est une faute de modifier une expression toute faite, mais elle perdra de sa force pour certains interlocuteurs.
Puisque vous avez une affirmation, il n’est pas utile de la mettre au passé, elle a une valeur actuelle …
De même pour « c’est le moins que l’on puisse faire ».

« Le moins que l’on puisse dire » ou « C’est le moins que l’on puisse dire » sont des formules d’insistance, que l’on utilise pour suggérer que c’est même l’inverse.

On dit par exemple : « Mon patron n’est pas une lumière, c’est le moins que l’on puisse dire » pour signifier qu’il est en réalité complètement idiot.

Cette expression est une formule pour insister sur quelque chose. « Le moins que l’on puisse dire » laisse à penser que la réalité est bien plus imposante que les propos tenus. On minimise faussement pour souligner l’importance.

Comme finalement assez souvent, on a le choix entre les deux modes. Et même ici avec deux temps (passé et présent de vérité générale).
Les deux formulations ont chacune leur nuance et donc leur intérêt. C’est  à l’auteur de choisir.

C’est le moins qu’on pouvait dire : l’imparfait inscrit « pouvoir dire » dans le passé du récit.
C’est le moins qu’on puisse dire : le présent du subjonctif fait d’abord de la proposition une vérité générale (présent) et permet l’insistance en ouvrant sur le possibilités de ce qu’on pourrait dire.

Merci beaucoup pour vos réponses. Très intéressant