Puisque
Bonjour,
On doit écrire :
Puisque au final ou puisqu’au final
Merci.
Bonjour Estudiantin,
Je suis contente de vous retrouver. Selon moi, LaurenceA vous donne un bon conseil.
Dans le dictionnaire historique d’Alain Rey on apprend que « puisque » a été au début « puis que ». On pourrait se dire alors que la régle d’élision serait la même pour les deux mots, mais non :
« que » s’élide devant une voyelle ou un h muet, alors que « puisque » ne s’élide d’ordinaire que devant les pronoms personnels et « en ». Vous avez une explication sur la plateforme « Parler français ». Les nuances mentionnées dans cet article sont très intéressantes.
Pour faire court, je n’éliderais pas, d’autant plus qu’on ne dit pas « au final » (je sais, on l’entend de plus en plus souvent), mais finalement, en fin de compte, tout compte fait, puisqu’on se rend compte que, ou une autre tournure du même genre.
J’espère que cela vous rend service.
Zully, merci d’avoir rappelé que « au final » est incorrect. C’est d’autant plus nécessaire que cette expression a envahi les conversations, à l’instar de « du coup », dont on avait déjà parlé ici.
Bonjour,
Voici ce qui est écrit sur Druide.fr, le premier alinéa résume ce qui est dit dans le dictionnaire de l’Académie française et la BDL.
Élision recommandée : lorsque, puisque, quoique.
Les choses se compliquent avec ce groupe au statut intermédiaire. La règle traditionnelle veut que, dans ces trois mots, le e final ne s’élide que devant un petit nombre de mots. Les grammairiens s’entendent pour inclure dans cette liste les mots il, ils, elle, elles, on, un et une. Pour les autres mots, les avis divergent. Plusieurs grammairiens ajoutent à cette liste le mot en. Certains incluent aussi un ou plusieurs de ces mots :à, ainsi, aucun, après, avec, aussi, enfin.
Plusieurs reconnaissent que cette règle imprécise est souvent enfreinte (même dans les exemples des dictionnaires) et que la tendance de l’usage est vers une généralisation de l’élision sur le modèle de que et jusque. Cette généralisation est même recommandée par l’Académie française (dans sa Grammaire de 1932), par le Bon Usage de Grevisse et Goosse et par l’Office québécois de la langue française.
Nous considérons donc l’élision de lorsque, puisque et quoique comme étant toujours préférable dans les textes nouveaux.
Le correcteur d’Antidote recommandera ainsi d’écrire :
Puisqu’elle est jolie, quoiqu’onéreuse, on l’achètera lorsqu’on aura l’occasion.
(Si l’on choisit sciemment d’utiliser une forme non élidée, il faudra s’en tenir à ce choix dans un même texte pour des raisons de cohérence.)
Personnellement, je n’éliderais pas .
Bonne journée,
Merci à vous tous,
J’en reste bouche bée de savoir que » puisque au final ou
puisqu’au finale est fautif, Zully a raison on l’entend de plus en
plus, jamais j’aurais parié la-dessus !
Merci.
Je vous souhaite une bonne continuation, Estudiantin.
Merci Zully.
Bonjour,
Puisque est une conjonction de subordination dont le « e » final s’élide devant il, elle, on, un, une, et généralement devant en, à, enfin, avec, aussi, aucun. (Académie française)
En conséquence, je ne vous engage pas à écrire « puisque au final » car cette expression est fautive.
Écrivez simplement :
Finalement
Bonjour Estudiantin,
En fait, les avis sont partagés sur cette question. Certains recommandent l’élision dans tous les cas, tandis que d’autres ne la préconisent que devant il(s), elle(s), un(e), on, et parfois en et ainsi.
En d’autres termes, l’élision est obligatoire devant ces termes-là ; sinon je la recommanderais, mais on ne saurait condamner la non-élision.
On trouve l’explication suivante sur la BDL :
« Le -e final de puisque s’élide toujours devant elle, elles, en, il, ils, on, un et une, et de manière facultative devant un autre mot commençant par une voyelle ou un h muet.
Exemples :
– Elle doit se faire soigner, puisqu’elle est malade.
– Puisqu’une seule personne a voté contre, la proposition est acceptée.
– Nous refusons ce projet puisqu’actuellement (ou puisque actuellement) personne n’est disponible pour le mener à terme. »
On peut donc écrire :
– puisqu’au début
– puisque au début
Quant à votre interrogation, vous pouvez écrire les deux « puisqu’au final » ou « puisque au final ». Cette expression est tout à fait correcte, elle est synonyme de « finalement ». Vous pouvez l’employer sans souci Estudiantin. D’ailleurs « puisqu’au final » est le titre d’une chanson de Arash Sarkechik. Personnellement, j’aurais une préférence pour l’élision quant à moi étant donné que les grammairiens sont partagés à ce sujet, l’usage est flottant.
Excellente journée à vous. 🙂
Bonjour Tony
J’ai émis un vote négatif à votre réponse car vous ne tenez pas compte de ce que préconise l‘Académie.
Bonjour Czardas,
Pour une fois vous prenez en compte de ce que dit l’Académie. Mais vous ne prenez pas en compte ce qu’elle dit concernant « leur » ou « leurs » .. Vous sélectionnez vos préférences parfois.
Mais ce n’est pas grave. Merci pour le vote négatif. 🙂
Détrompez- vous Tony, je tiens toujours compte de ce que dit l’ Académie.
Ils ont pris leur chapeau et leur manteau.
La fonte des neiges a fait sortir les rivières de leur lit.
De tels événements ont leur importance.
Vous êtes un vrai bouffon. Je ris aux éclats devant vos réponses cocasses.
Visiblement vous ne prenez pas en compte la réponse de Prince concernant « leur » qu’il vous a faite.
Voici ce qui figure dans le dictionnaire de l’Académie :
« L’usage des meilleurs auteurs hésite entre le singulier et le pluriel (pour le nom et pour le possessif) lorsqu’un nom désigne une réalité dont plusieurs « possesseurs » possèdent chacun un exemplaire : on considère tantôt l’exemplaire de chacun, tantôt l’ensemble des exemplaires. Ainsi : « Mes compagnons, ôtant leur chapeau goudronné […] » (Chateaubriand) ; « Les deux lords […] ôtèrent leurs chapeaux » (Hugo) ; « trois avaient déjà retrouvé leur femme » (Chamson) ; « deux de mes amis et leurs femmes » (Arland). »
Et vous osez dire que vous prenez en compte ce qu’elle dit ? Espèce de bouffon de première classe, vous êtes un inculte. Vous avez de la chance d’être derrière un écran, vous vous seriez déjà pris un coup de pied au cul. Je ris également de vos réponses que je démonte à chaque fois par une réponse contradictoire avec des références.
Je vais me faire l’avocat du diable, mais Tony
a énormément progressé, il cherche, il demande, il
écrit à l’académie, en plus il est jeune, et dire qu’il dit
des âneries est faux, je le trouve très courageux et
volontaire, il ne faut pas l’écraser, un bouffon fait rire,mais
moi il me fait m’interroger.
Ps : il n’y a aucun bouffon sur le site
et encore moins chez les » grands maîtres « .
Merci beaucoup Estudiantin. On se comprend. Je suis ravi de pouvoir vous aider.
Si Czardas ne me manquait pas de respect, je ne lui en manquerais pas. Ne peut-on pas simplement exprimer notre point de vie sans être arrogants ? (Je mets bien arrogants au pluriel car je ne suis pas seul.) Si Czardas n’était pas sectaire et acceptait le contradictoire, tout se passerait bien.
Non et puis c’est dangereux quelqu’un qui croit
tout connaître, vous êtes tous de sacrés gaillards
« grands maîtres »après certaines opinions divergent,
mais quelqu’un comme vous qui essaie de comprendre,
voire de s’améliorer c’est bien,et on peut que vous
féliciter, moi avant d’arriver sur le site je ne savais
presque pas écrire, ça n’a pas été toujours drôle,
PhL ici a été comme un grand frère, toujours un mot
gentil pour me motiver.
Une pensée à PhL,et Evinrude.
Courage Tony.
Je suis d’accord avec vous Estudiantin, mais voyez-vous le problème c’est que Czardas ne se remet jamais en question. Et il est toujours arrogant, d’ailleurs je ne suis pas le seul à le constater.
Phl est un excellent contributeur et très sympathique, je vous rejoins.
Bonne soirée 🙂