Propositions et compléments circonstanciels dans une seule phrase ?
On dit qu’un complément circonstanciel se rapporte à sa proposition et l’action exprimée par le verbe. Quand est-il d’une phrase plus complexe ayant plusieurs propositions et plusieurs compléments circonstanciels ? Est-ce que chaque complément circonstanciel doit se rapporter seulement à sa proposition ou à toutes ? C’est surtout pour la ponctuation que je me pose ces questions.
Imaginons par exemple une phrase ayant pour construction :
– CC1, proposition1, CC2, proposition2.
Le CC1 pourrait très bien pouvoir se rapporter aux 2 propositions, mais le CC2 non en se rapportant uniquement à la proposition2. Comme il est intermédiaire entre les 2 propositions, y’a t’il ambiguïté quand à la proposition à laquelle il se rapporte ?
Bonjour Juliano, je pense que cette question fait suite à celle, plus précise, que vous aviez posée ici, à laquelle je viens d’apporter une réponse qui vous apportera peut-être quelques éclaircissements.
Je profite de cette question-ci pour apporter une précision sur l’orthographe de y a-t-il qui ne s’écrit pas avec des apostrophes (comme on le voit très souvent) mais avec des traits d’union (il n’y a pas d’élision qui justifierait l’apostrophe mais un ‘t’ euphonique entre a et il auxquels il s’attache par des traits d’union — et rien entre y et a, pas plus que dans il y a).
Bonjour, Jean, Christian.
C’est plus pour construire une phrase de ce type,.
– Dans l’obscurité d’une cellule déshumanisée, le rêve d’être libre de Papillon éclôt : lors de son envol, ses ailes se déploient, pour l’évasion.
La première proposition est définit par l’action que le rêve d’être libre de Papillon éclot, dans l’obscurité de cette cellule. La deuxième proposition, est définit par l’action que ses se déploient, dans quel but « pour l’évasion » et à quel moment « lors de son envol ». Les deux-points remplacent par conséquent ou c’est pourquoi. On voit bien que les 2 actions ne peuvent pas se rapporter à tous les CC, mais seulement à certains. Une phrase plus lourde donnerait par exemple :
– Le rêve d’être libre de Papillon éclot dans l’obscurité d’une cellule déshumanisée, puis lors de son envol, ses ailes se déploient pour l’évasion.
J’ai envie de reformuler comme ceci :
– Dans l’obscurité d’une cellule insalubre éclôt le rêve d’être libre de Papillon : lors de son envol se déploient ses ailes, pour l’évasion.
L’inversion sujet/verbe donne un côté poétique. Le mot « insalubre » caractérise mieux le nom « cellule » que « déshumanisée » qui ne doit pas se rapporter à une chose. La virgule avant « pour l’évasion » permet de bien rapporter à l’action ce CC de but et de ne pas créer l’ambiguïté d’en faire un complément du nom « ses ailes ». en l’incorporant au sujet de l’action.
Je pense que je suis bon dans le respect de la syntaxe et de la ponctuation avec cette dernière formulation. Qu’en pensez-vous ?
Une autre phrase avec 2 propositions et des CC différents qui se rapportent chacun à leurs prépositions seraient :
– Chez fedEx, il faut aller vite et l’on ne prend pas le temps d’aimer, puis on apprend la vie sur une île déserte, en parlant avec Wilson.
Le CC de manière « en parlant avec Wilson » ne peut se rapporter par exemple qu’à la 2nd proposition et non à la première. Faut-il préférer une seconde phrase ou certains mots coordonnants suffisent à faire la différence entre les propositions ?
PS : Oui bien sûr pour le y’a’, je sais que cela ne s’écrit pas, mais je commets l’erreur de temps à autre, par inadvertance. C’est noté pour le y a-t-il 😉
Merci à vous pour vos lumières.
jean bordes
Tout cela est bien confus.
Donnez-nous des exemples concrets.
« Qu’en est-il d’une phrase plus complexe… ? »