Proposition subordonnée completive
Elle travaille en appui à son mari.
Elle travaille pour appuyer son mari.
Quelle est la nature syntaxique de la première phrase qui permet de s’affranchir d’une proposition subordonnée complétive infinitive ?
Bonjour,
Mis à part que la première phrase me parait un peu limite, les deux phrases ont la même structure : ce qui suit le verbe est un complément circonstanciel, de but pour la deuxième, peut-être de manière pour la première.
Que voulez-vous qu’on réponde à quelqu’un qui nous interroge sur une « nature syntaxique » ? Dites-nous ce que cela veut dire pour vous et on vous répondra. Que voulez-vous savoir ? Pourquoi faut-il, dès que quelqu’un vient sur un site de grammaire ou d’orthographe, qu’il se mette à parler avec des mots, des locutions, des expressions, qui n’existent pas ? Que voulez-vous dire en parlant de nature syntaxique ?
Merci pour votre réponse.
Je voudrais savoir pourquoi on utilise en français les locutions tel que en appui, en réponse pour remplacer une subordonnée complétive infinitive.
Désolée Cataclysme,
Vos tournures sont inappropriées…
Proposition 1 :
La locution « en appui à » n’existe pas, à ma connaissance.
On peut dire « Elle travaille en binôme avec son mari » éventuellement.
Proposition 2 :
« Appuyer son mari » ne veut rien dire. On peut dire par exemple « pour appuyer les dires de son mari, elle a témoigné ».
Dans le sens que vous voulez donner à cette phrase, on dira plutôt « Elle travaille avec son mari pour l’épauler ».
Et vous pouvez même lier les deux phrases : Elle travaille en binôme avec son mari, pour l’épauler.
Maintenant, je n’ai pas compris grand chose à ce qui vous préoccupe, mais je peux vous répondre ceci :
On peut difficilement répondre à des questions commençant par « Pourquoi en français……. », car justement, bien souvent, il n’y a pas de réponse, tant la langue française est parfois complexe.
Merci Cathy pour votre éclairage.
J’ai remarqué qu’en français, on a la possibilité de remplacer une proposition subordonnée complétive infinitive par en + un nom. A titre d’exemple, on peut citer en réponse qui est une bonne tournure permettant de s’affranchir de pour revenir à ou pour répondre à.
Cordialement.
Cataclysme,
Vous écrivez :
« J’ai remarqué qu’en français, on a la possibilité de remplacer une proposition subordonnée complétive infinitive par en + un nom. A titre d’exemple, on peut citer en réponse qui est une bonne tournure permettant de s’affranchir de pour revenir à ou pour répondre à. »
Je comprends un peu mieux votre question, mais je ne comprends pas très bien pourquoi vous vous la posez… Quelle importance, au juste ?
De plus, « en réponse à » est une tournure inappropriée qui est utilisée à tort dans le jargon de bureau.
Voici ce qu’en dit l’Académie :
Réponse : DROIT. L’avocat du plaideur a fourni sa réponse, ses réponses. Droit de réponse, voir Droit III. User de son droit de réponse, faire jouer son droit de réponse.
Loc. adj. En réponse, se dit d’un document qui contient une telle argumentation (on disait aussi Responsif, ‑ive). Mémoire en réponse.
Aussi je vous recommande vivement de ne pas employer cette tournure. Préférez :
« Pour répondre à votre demande / à vos arguments / Pour revenir au sujet qui nous préoccupe« .
De la même façon, « travailler en binôme avec » me semble être une tournure pléonastique et incorrecte d’un point de vue syntaxique.