Les méridionaux prononcent « étais » comme « été ».
Est-ce une faute
et dans ce cas par rapport à quelle règle et quelle pertinence accorder à une telle règle, dans la mesure où les premières grammaires ont étudié la langue alors de devenir des références et où des dictionnaires rendent compte des usages
sans entériner les erreurs.

A quelle autorité, à quelle argumenter s’en remettre ? Académie française ? TV5 Monde ? Méthodes de langue ? Faites par quel auteur qui n’aurait pas conscience de son propre régionalisme.
Est-il possible de dire que tout un système social francophone du territoire de la France se trompe ou n’est-ce pas à la règle de se dégager des régionalismes ?
A partir de quand un régionalisme devient-il une erreur ? L’erreur n’est-elle pas celle d’un individu plongé dans la collectivité ?

Cette question me pose problème dans la mesure où j’étudie actuellement la didactique pour devenir enseignant de fle et que je prononce tous les « ais » comme des « é » et non comme des « è ». Or il improbable – hors de question à vrai dire – que je puisse réapprendre à prononcer. Dans quelle mesure puis-je annoncer : « Mes élèves sont voués à apprendre l’accent du midi ». S’ils sont dans le midi, c’est pertinent, mais si je me rends à Oulan-Bator, cela pose-t-il un problème d’honnêteté ? Le Français est très centralisé contrairement à l’anglais qui semble plus polymorphe. Cependant un Français venu enseigner le français à des Québécois ne se voient-ils pa conduit à enseigner des canadianismes ?