présent inversé
Bonjour,
Ayant une question déjà « en partie » posée, j’ai répondu à une conversation, mais hélas je ne la retrouve pas et je ne sais si j’ai obtenu une réponse.
J’espère que l’un de vous voudra bien m’aider.
« Réponds-je » est peu heureux. « Répondé-je » non plus, ai-je lu.
Puis-je écrire « m’esclaffé-je »? « Rétorqué-je »?
En bref qu’est-ce qui est toléré et qu’est-ce qui ne l’est pas?
Merci d’avance.
Calou
Bonjour,
Voici la page où figure votre question
On peut, mais il n’est pas toujours heureux d’ inverser le pronom je avec des verbes du premier groupe.
Exemples :
Me trompé-je ?
Commencé-je en cherchant mes mots
Du moins n’éprouvé-je qu’une tendresse…
et au subjonctif
Eussé-je , puissé-je , dussé-je
On considère comme «un barbarisme littéraire» la solution consistant à modeler les verbes irréguliers sur les verbes en -er.
Aussi metté-je toujours quelques chiffons rouges dans ma parure (Balzac)
Que voulè-je faire d’elle ? (Giraudoux)
Aussi écrivè-je un roman aérien.(Queneau)
Certains emplois sont cocasses et destinés à faire sourire
Où cours-je ?
Que sens-je ?
D’où sors-je ?
Qui sers-je ?
Bonjour et merci Czardas.
Mais lorsqu’un texte est écrit au présent, quelle solution de substitution peut-on adopter dans les dialogues?
« Je rétorque » est certes plus joli à entendre que « rétorqué-je », mais il fait négligé.
– Vous ne semblez pas me comprendre, je rétorque.
– Vous ne semblez pas me comprendre, rétorqué-je.
Que choisir ? Cela serait donc correct puisqu’il s’agit d’un 1er groupe?
Pour les autres, puisque barbarisme littéraire il y a, que doit-on écrire?
Belle journée
Calou