PP pronominal + en
Bonjour !
Comment accorder correctement le PP dans la phrase suivante svp ?
« La moitié des personnes qui s’en est approché«
Bonjour,
La moitié des personnes a approché elle-même (COD) de en (COI).
Donc :
« La moitié des personnes s’en est approchée. »
Je ne pense pas. On écrira forcément au pluriel : « La moitié des personnes qui s’en sont approchées ». Ici, toutes les personnes se sont approchées, et la moitié fera quelque chose qu’on ignore.
On peut choisir le singulier ou le pluriel pour le verbe qui viendra ensuite dans la phrase (collectif : la plupart, la moitié, la majorité…).
La moitié des gens ne sont pas contents
ou
La moitié des gens n’est pas contente.
Cela dépend de ce sur quoi on veut mettre l’accent.
Cdlt
Par rapport à la réponse de Catbaloo, vous avez le choix, extrait de Robert :
Vous n’avez peut-être pas bien lu ! Dans » La moitié des personnes qui s’en est approché« , il y a QUI, il s’agit d’une proposition relative complément du nom « personnes » et pas du nom « moitié ». L’antécédent de QUI est un pluriel, donc le verbe se conjugue au pluriel ! Il n’est pas question ici de l’accord avec un nom collectif ou de fraction. Ce n’est pas le problème ! Ouatitm a répondu à une autre question que celle qui était posée, et vous aussi du même coup.
Cdlt
Bonsoir Catbaloo,
Se pourrait-il que ce soit vous qui n’ayez pas bien lu?
Qu’est-ce qui ici vous empêche ici de considérer que l’antécédent de qui puisse être la moitié et que des personnes soit le complément du nom moitié ? C’est l’analyse qu’en a fait Yotehamo et elle est grammaticalement exacte.
marcel1 :
Disons que cette approche « linguistique » facilite la reconnaissance de ceux qui ne doivent pas s’accorder :
« Des coups, ils s’en sont donné » ou « des verres, ils s’en sont rempli », etc.
Ouatitm, rien à ajouter concernant votre réponse à Catbaloo, concernant l’autre point, en revanche je ne partage pas votre analyse. Si on ne fait pas l’accord dans les cas que vous donnez, c’est en suivant une analyse grammaticale tout ce qu’il y a de plus classique : le verbe donner à la forme non pronominale est un verbe bitransitif qui construit un COD (donner quelque chose) et un COI – dit COS(econd) pour certains – (donner quelque chose à quelqu’un). On retrouve ce schéma dans la forme pronominale : A a donné un coup à B et réciproquement. Par conséquent, si on n’accorde pas, c’est non parce que le pronom réfléchi n’a pas de fonction clairement définie, mais parce qu’il a une fonction COI.
Le cas de s’approcher est différent : à la forme non pronominale on peut dire : La mère approche l’enfant de la table, avec l’enfant = COD. Mais, et c’est là que les choses se corsent, et que possiblement la linguistique et la grammaire scolaire se séparent, à la forme pronominale on peut difficilement dire que L’enfant approche lui-même de la table, de ce fait, il parait difficile d’analyser le pronom réfléchi et de considérer la forme pronominale comme transitive. Riegel, Pellat et Rioult (Grammaire méthodique du français) parlent de fusion du sujet et du COD :
(L’analyse change, mais ça n’influe pas sur l’accord.)
En ce qui me concerne, j’ai vraiment le sentiment d’agir sur moi-même quand je me lève, quand je me couche, quand je m’approche, quand je m’éloigne, quand je me promène, etc. Ha ! ha ! ha !
Catbaloo
Pouvez-vous préciser le sens de cette phrase et en donner la suite ? Nous n’avons pas le même avis.
Cdlt