PP employé avec auxiliaire avoir, cas particulier : PP suivi de être ou avoir été
bonjour, quelqu’un peut-il m’expliquer cette règle s’il-vous-plait ? Je ne trouve aucune explication concernant ce cas particulier ;
PP employé avec auxiliaire avoir, cas particulier : PP suivi de être ou avoir été.
merci d’avance pour vos réponses.
Il serait bien que vous donniez un exemple précis. Le cas PP + auxiliaire, est possible : il s’agit d’une inversion visant à un effet particulier :
Surprise a été cette femme quand on lui a annoncé qu’elle avait gagné.
Lavés, séchés, peignés, sont les chiens-chiens à leur mémère.
Les participes passés ne dérogent pas à la règle : ils s’accordent avec le sujet, puisqu’ils sont construits avec l’auxiliaire être ».
Bonsoir, oui bien sur vous voici.
Les personnes que l’on a supposé(é)(e)(s) être coupables n’y étaient pour rien.
Elle a pensé(e) avoir été récompensée pour son talent, mais ce n’était pas le cas.
PP conjugué avec avoir et suivi d’un infinitif. Cas particulier :
« Le participe des verbes exprimant une opinion (cru, pensé, espéré, supposé… ) ou une déclaration (dit, affirmé… ) est invariable, parce qu’on est contraint de considérer que l’objet direct est la proposition infinitive.
Ces lettres que vous m’avez dit être de madame d’Ange (Demi-monde, III, 12). , — Une éducation que j’ai su depuis avoir été brillante (Drames de famille, p. 41). , — Des sublimités qu’on a reconnu être des fautes du copiste (Jardin d’Épicure, p. 223). , — Une petite coupe de porcelaine, vieille et qu’on eût cru venir d’un Orient plus lointain (Incidences, p. 107). , — Les habitudes que j’avais cru être exclusivement respectables (Souven., Pl., p. xlv ). »
L’excellent B.U. actuel
,
==> Les personnes que l’on a supposé être coupables n’y étaient pour rien.
Elle a pensé avoir été* récompensée pour son talent, mais ce n’était pas le cas.
* Inf. passé du verbe être.
Quel que soit le cas de figure, la tournure « elle a pensée » n’existe pas : )