« pour lesquelles », « quant auxquelles »… ?
« Mais nulle virtuosité ne peut se déployer, dans l’inextricable frondaison de l’entendement. S’entraîner à penser ? Laissez-moi rire ! La pensée, ce n’est pas comme faire du ski, comme l’application d’un bouquet de techniques éprouvées, comme de ces activités pour lesquelles, à partir du moment où on les exerce régulièrement, ça glisse tout seul. Penser n’est pas une pratique qui puisse être maîtrisée, car toute automaticité y est proscrite. »
Bonjour, merci à tous pour vos réponses précédentes, au sujet de mes autres incertitudes. Ici, j’ai un doute sur le passage souligné. Dois-je écrire :
« ces activités pour lesquelles (…) ça glisse tout seul » ?
« ces activités quant auxquelles (…) ça glisse tout seul » ?
ou autre chose ?
Je sens qu’il y a là quelque chose qui coince. Merci pour vos conseils.
La pensée, ce n’est pas comme faire du ski, comme l’application d’un bouquet de techniques éprouvées, comme de ces activités pour lesquelles, à partir du moment où on les exerce régulièrement, ça glisse tout seul.
Ce que j’ai mis en gras est incorrect : à remplacer
La pensée, ce n’est pas comme faire du ski, comme l’application d’un bouquet de techniques éprouvées, comme de ces activités dont on peut dire que, si on les exerce régulièrement, ça glisse tout seul.
Une bonne idée pour l’image qui renvoie au ski : jeu de mots.
Si vous voulez employer « quant à » vous devez forcément dire autre chose car « quant à » signifie « en ce qui concerne » et indique que vous changez de thème. (thème = ce dont on parle)
En ce qui concerne les activités qu’on exerce régulièrement
En ce cas forcément vous devez abandonner la comparaison directe
La pensée, ce n’est pas comme faire du ski, comme l’application d’un bouquet de techniques éprouvées. Quant aux activités comme le ski, si on les exerce régulièrement, généralement ça glisse tout seul.
C’est parfait. Merci, Tara. Maintenant ça fonctionne. Le sens est respecté et je ne ressens plus de gêne.
comme ces activités pour lesquelles, à partir du moment où on les exerce régulièrement, ça glisse tout seul.
Est-ce que vous diriez : Pour ces activités, ça glisse tout seul. Dans ce cas, pour lesquelles convient.
Est-ce que vous diriez : Dans ces activités, ça glisse tout seul. Dans ce cas, dans lesquelles convient.
+ soutenu : des activités pour lesquelles peu d’efforts sont nécessaires.
Effectivement, ce ne sont pas les activités qui glissent.
D’accord avec Dewelis, ça glisse tout seul n’est pas très précis. Vous voulez dire des activités faciles.
Bonjour,
« ça glisse tout seul » est une expression familière, dans votre phrase l’expression fait un peu « tache » au milieu d’un langage plutôt soutenu. Mais si vous y tenez vraiment, pour lier avec le ski, je choisirais plutôt « ou comme ces activités qui, à partir du moment où on les exerce régulièrement, glissent toutes seules. » (pourquoi mettez-vous « comme de » après vos deux autres « comme » ? Et je rajouterais « ou » devant le dernier « comme ».)
Merci, Dewelis.
Malheureusement, ça ne pourrait pas convenir, car ce ne sont pas ces activités en elles-mêmes qui glissent toutes seules (au sens d’aller sans effort (« Ça va tout seul ! »)), mais leur pratique.
(Mon texte mélange allégrement langage soutenu et familier. C’est le personnage dépeint, qui requiert pareille association.)
Oui c’est vrai. La proposition de Tara est intéressante, elle inclut le « ça glisse tout seul » et passe bien à l’oreille (à mon avis)