pour le peu que
Bonjour,
Doit-on employer l’indicatif ou le subjonctif après « pour le peu que » ?
Merci !
Indicatif.
Avec un degré de relativité ou un doute, il y a un subjonctif.
Si peu que j’en sache, j’y crois.
Autant que je sache, c’est faux.
Pour autant que le journal dise la vérité, il y a eu un accident.
Pour peu que ce soit vrai, on va voir des problèmes.
Quoi qu’il en ait vu, quoi qu’il en vît, quoi qu’il pût en avoir vu, si peu qu’il eût pu en voir, si peu qu’il en vît…
Avec les constats, même limités, il y a un indicatif.
A ce qu’on m’a dit, selon le peu que j’en sais, pour le peu que j’en sais, d’après le peu qu’on m’a raconté…
Pour le peu qu’il en a vu, son témoignage n’est pas crédible.
Pour le peu qu’il en vit, il ne perçut aucune animosité.
Du peu qu’il en vit, il ne perçut aucune animosité. (je trouve le sens plus explicite)
Maintenant, bien que votre phrase ne le suggère aucunement (il vit des choses ou il ne les vit pas), il ne me semble pas totalement impossible de trouver un contexte où on puisse utiliser un subjonctif après « pour le peu que », soit que tout le contexte soit incertain, soit qu’il faille insister sur la possibilité douteuse qu’il ait vu le peu qu’il a vu. Mais plutôt non.
BBFolk, vous pouvez donner un ex. à votre façon ? Merci.
Voici un exemple : « Pour le peu qu’il en vît, il ne perçut aucune animosité dans le regard de son adversaire. »