Porte-bagage pluriel pour bagage ?
Ce vélo a un joli porte-bagage(s)
porte-bagages : invariable selon Larousse – en effet il est logique d’envisager une installation pour plusieurs bagages. Libre à nous de n’en mettre qu’un mais c’est conçu pour plusieurs.
Bonjour à tous, bien évidemment « Un porte-bagage » peut aussi s’écrire sans problème.
Un porte-bagage – des porte-bagages. Parfois on a le choix, comme ici. Un porte-bagages est également parfait.
Dans un vieux livre, on lira : « j’avais apporté mon bagage ».
Ainsi, dans le « Thresor de la langue françoise » (1606), ce mot n’est utilisé qu’au singulier.
Mais l’invention du vélo est postérieure à la rédaction de ce dictionnaire. L’argument ne tient pas la route.
Dans un livre récent, on lira : « j’avais apporté mes bagages ».
Cette évolution n’est pas due à l’augmentation du nombre de bagages, mais à une dissociation entre deux sens.
+ Un bagage, deux bagages, trois bagages… dans un aéroport. On compte les objets, les valises.
+ Des bagages. C’est l’ensemble de ce qu’on a pris avec soi.
Le mot « vélo » pour « bicyclette » est attesté depuis 1879, mais j’ignore la date de l’invention du porte-bagages.
Entre 1879 et 1945 a-t-on pensé ou écrit porte-bagage ? Peut-être. Il y a une période incertaine.
Aujourd’hui, on écrit porte-bagages.
Depuis quelques décennies, en tente de raisonner différemment.
On écrira un jour, avec les rectifications de 1990, un portebagage, des portebagages, comme un portefeuille, des portefeuilles.
Mais on n’y est pas encore.
Tant qu’on maintient le trait d’union, utilisons le sens actuel de bagages.
Un porte-bagages, des porte-bagages.
Dans la première réponse, vous lisez « il est logique », dans la deuxième réponse, vous lisez « sans problème », pour justifier deux écritures différentes.
Ce n’est pas leurs réponses que je conteste, c’est la supposée évidence de leurs réponses. Tant que vous poserez la question, vous serez un poil au-dessus d’eux.
Rien n’est évident mais si l’on cherche une logique c’est que l’on réfléchit et que l’on est au-dessus de ceux qui critiquent.