Ponctuation
Bonjour,
Je me demande si la ponctuation du texte suivant est correcte. Je me questionne notamment sur l’emploi des deux points après « Cheval Blanc » (il s’agit d’une montagne). Est-ce qu’une virgule ou un point serait plus approprié?
C’est en proie à ces émotions contradictoires que, bien avant le village, il quitta sa voiture dans le parc d’une maison forestière à l’abandon. Puis gagna, presque sur la pointe des pieds, l’endroit d’où l’on découvre soudain l’échine de ce dinosaure endormi, vaguement monstrueux, qu’évoque le Cheval Blanc: un massif austère et aux trois quarts pelé au pied duquel – par un rassurant contraste indiquant que le « monstre » ne s’est pas réveillé depuis bien des siècles – s’étire l’éperon d’un vieux patelin alpestre, avec son rempart de maisons hautes, chapeautées d’ardoises, de tôles rouillées et de bardeaux, vaillant petit navire dans la houle de l’océan montagneux qui l’entoure.
Merci!
Avant même de choisir entre les deux points et une autre ponctuation, on peut voir que votre phrase est bien trop longue et forcément sa ponctuation est complexe. Il faut remanier.
Remarque. La deuxième « phrase » n’est en réalité qu’une proposition coordonnée par « puis » à la précédente et donc on a :
C’est en proie à ces émotions contradictoires que, bien avant le village, il quitta sa voiture dans le parc d’une maison forestière à l’abandon, puis gagna, presque sur la pointe des pieds, l’endroit d’où l’on découvre soudain l’échine de ce dinosaure endormi, vaguement monstrueux, qu’évoque le Cheval Blanc: un massif austère et aux trois quarts pelé au pied duquel – par un rassurant contraste indiquant que le « monstre » ne s’est pas réveillé depuis bien des siècles – s’étire l’éperon d’un vieux patelin alpestre, avec son rempart de maisons hautes, chapeautées d’ardoises, de tôles rouillées et de bardeaux, vaillant petit navire dans la houle de l’océan montagneux qui l’entoure.
Je vous propose ceci :
C’est en proie à ces émotions contradictoires que, bien avant le village, il laissa sa voiture dans le parc d’une maison forestière à l’abandon.
Il gagna, presque sur la pointe des pieds, l’endroit d’où l’on découvre soudain l’échine de ce dinosaure endormi, vaguement monstrueux : le Cheval Blanc. Au pied de ce massif austère et aux trois quarts pelé s’étire – par un rassurant contraste indiquant que le « monstre » ne s’est pas réveillé depuis bien des siècles – l’éperon d’un vieux patelin alpestre, avec son rempart de maisons hautes chapeautées d’ardoises, de tôles rouillées et de bardeaux, vaillant petit navire dans la houle de l’océan montagneux qui l’entoure.
Trop long de « Au pied » jusqu’à la fin.
A éclaircir.
Y compris le texte « corrigé ».
La notion de « trop long » est subjectif et surtout, puisqu’il y a l’idée d’excès, discutable : on peut vouloir une longueur. Il s’est vu de très longues phrases magnifiquement écrites….