policier
Quand on parle d’un agent policier qui est une femme, peut-on dire une policière?
Bonsoir,
On lit de plus en plus souvent ce nom de métier au féminin (une policière), mais il n’est pas, que je sache, reconnu par l’Académie française.
En 1999, le gouvernement a publié un document pour encourager la féminisation des noms de métiers, et « policière » fait partie de la liste. Mais l’Académie française défend sa position et rappelle ici qu’elle est la seule à avoir été instituée « gardienne de l’usage ».
Par ailleurs, « policière » (comme nom) n’est pas encore entré dans les dictionnaires dont je dispose.
Pour le moment, il est conseillé de dire « une femme policier », si l’on veut préciser le sexe.
Policier d’après le site (l’internaute )le donne en adjectif Evinrude , d’après ce que j’ai lu ?
Ps : je suis le premier surpris je pensais que c’était un nom commun
comme « boulanger ».
Amicalement Evinrude.
Bonne remarque Estudiantin, sauf qu’ici je propose « policier » comme nom pour désigner un membre de la police et non l’adjectif qualificatif. Peut-être faudrait-il le dire autrement : « un agent de police féminin » par exemple ? A moins de devancer les dictionnaires !
Pour le coup cela me choque puisque l’on peut dire « l’infirmière , la costumière , la
boulangère » ?
Il sera peut-être bientôt intrônisé…
Les dictionnaires préfèrent keuf , meuf, policière c’est vrai que ça choque ? Et surtout qui ?
Si on utilise le mot composé, peut-être mettre un trait d’union : femme-policier ?
tu m’as bluffé Evinrude , à vrai dire je trouve ton mot élégant , soigné , voire jolie.
Ps : si ce mot sort dans le dico , promis je pense à toi !
@PhL. Oui, j’ai ajouté le trait d’union… Je m’attends aux foudres d’un Chambaron.
Mais, franchement, une policière, pourquoi pas ?
Certains mots figurent dans les dictionnaires de référence un ou deux ans après leur apparition dans la langue, d’autres attendent des années alors qu’ils sont couramment employés. Allez savoir… « Policière » est formé logiquement et conformément à l’esprit du français. Je ne vois pas ce qui choquerait.
Ce qui est pénible, c’est la volonté de certains d’imposer « au forceps » pour des raisons idéologiques des mots qui ne recueillent pas l’assentiment populaire.
Bonjour,
Je possède le petit Larousse 2010.
On y trouve :
policier, ère – nom – Membre de la police .
Dans le TLFI
Rem. Au fém. on relève a) Femme-policier. Femme-policier chargée de la surveillance de Patricia Hearst pendant son procès (Le Point, 16 août 1976, p.69, col. 2). b) Except. policière. Des policiers? Et d’abord, pourquoi pas des policières?
Assurément, Chambaron.
Bonsoir.
La féminisation des noms de métiers est largement réalisée dans l’usage et dans les dictionnaires : factrice, institutrice, directrice, auteure…
Mais il semble souhaitable pour l’Académie de distinguer les noms des métiers, des termes utilisés pour désigner des fonctions, et de n’utiliser que le masculin, comme genre »neutre », pour ces dernières.
Ainsi le policier est agent de la force publique, quel qu’en soit le sexe.
Pourtant le cinéma avait tenté depuis longtemps (1982) de faire entrer dans l’usage les célèbres « gendarmettes«
Pour moi, « auteure », ça passe mal. De plus, c’est incorrect. Les noms en -teur font leur féminin en -trice. : un acteur, une actrice – un instituteur, une institutrice, etc., une « autrice » serait alors la bonne forme, mais le féminin n’est pas nécessaire.
On peut très bien écrire elle est auteur, comme elle est écrivain .
Il y a peu de mot qui resteraient au masculin, pour des raisons de sonorité, alors laissons-les tranquilles.
La professeure, la procureure ne passent pas chez moi, de plus, ils sont tout aussi incorrects.
J’ai même lu docteure, c’est aller un peu loin.
Entièrement d’accord.
Auteure apparait dans les dictionnaires et je l’ai donc indiqué.
Grammaticalement la féminisation de auteur est très discutable en effet.
Mais certains mots apparaissent dans les dictionnaires alors que leur formation est discutable et en dépit d’un usage fort restreint !