Plus-que-parfait du subjonctif et conditionnel passé dans une phrase ?
Peut-on employer dans une phrase le plus-que-parfait du subjonctif et le conditionnel passé ?
En d’autres termes, est-ce que, dans la phrase ci-dessous, les verbes sont bien conjugués ?
… et, quand bien même elles l’auraient été, cette vérité-là eût été à ses yeux sans valeur, car elle aurait été celle d’un menteur.
A coup sûr ce mélange est un peu gênant. Passe une fois.
On ne peut plus écrire :
et, quand bien même elles l’eussent été, cette vérité-là eût été à ses yeux sans valeur, car elle eût été celle d’un menteur.
Mais le choix du tout conditionnel est-il mieux ?
et, quand bien même elles l’auraient été, cette vérité-là aurait été à ses yeux sans valeur, car elle aurait été celle d’un menteur.
Le problème est d’abord la répétition du verbe être soulignée par sa forme composée.
Il faut reformuler. Par exemple :
et, quand bien même elles l’auraient été, cette vérité-là aurait parue à ses yeux sans valeur, car celle d’un menteur.
Un merci infini, chère et fidèle Tara, pour votre réponse exhaustive, précise et claire. Je corrige selon votre formulation. Et pour la fin, j’opte pour la proposition de notre chère Joëlle, que j’aime beaucoup : « car émanant… ». Avec mes remerciements renouvelés ! A
Personnellement, je me débrouillerais pour éliminer le second « aurait été »
… et, quand bien même elles l’auraient été, cette vérité-là eût été à ses yeux sans valeur, car émanant d’un menteur.
Grand merci, chère et fidèle Joëlle. J’aime beaucoup votre : « car émanant… » et je corrige en ce sens la fin de la phrase. Pour le début, je choisis la proposition de notre chère Tara. Encore grand merci ! A