Pluriel ou singulier
Bonjour,
Est-ce « glaça » ou « glacèrent » ? Merci !!
– En ouvrant la lourde porte gothique, elle entendit un cri terrifiant, suivi d’une déflagration qui lui glaça le sang.
Le sujet du verbe est « un cri terrifiant suivi de… ».
La déflagration est grammaticalement une expansion du sujet cri et ne s’ajoute pas.
Donc pour moi, il n’y a pas lieu de mettre un pluriel.
En revanche, la virgule ne s’impose pas.
Bonjour lulamay.
En toute logique le pronom qui est le sujet et l’antécédent de qui est la déflagration. On écrira donc « qui lui glaça le sang ».
Mais bien sûr on est tentés de vouloir accorder le verbe glacer avec le cri et la déflagration. Il faut alors accorder à la troisième personne du pluriel: En ouvrant la lourde porte gothique, elle entendit un cri terrifiant suivi d’une déflagration qui lui glacèrent le sang.
Bonsoir Lulamay,
1° Si « suivi d’une déflagration » était encadré de virgules, je dirais que le sujet du verbe « glaça » est « cri terrifiant ». Mais tel n’est pas le cas.
2° A l’inverse, si au lieu et place de suivi, il y avait « et », par ex., je penserais que le sujet est le cri et la déflagration ; mais ce n’est pas la cas.
3° Le cri est déjà « terrifiant »; il cause donc déjà une émotion extrêmement forte, comme une émotion qui glace le sang. Voir ci-dessous le sens de « terrifiant » et celui de « glacer le sang ».
4° J’en conclus que pour l’auteur de la phrase, le sujet de glaça est « déflagration » et donc que le verbe doit se mettre au singulier. ==> En ouvrant la lourde porte gothique, elle entendit un cri terrifiant, suivi d’une déflagration qui lui glaça le sang.
Bref, à mon avis, elle entendit deux sons : un cri terrifiant et une déflagration qui lui glaça le sang.
© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
« ittér.(Sujet n. de chose). Glacer le sang : saisir d’une émotion si forte que le sang paraît brusquement se figer
© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
Bonjour.
Question intéressante.
Pour moi, il y a un seul sujet, c’est cri (un cri suivi de). Il n’y a pas lieu de séparer cri et suivi par une virgule, ni par et. Un cri sauvage, un cri terrifiant, un cri suivi de… lui glaça le sang. Le sujet est cri quasiment simultané à une déflagration. Le souci dans une telle phrase n’est pas de recenser, d’énumérer une série d’évènements (un cri+ une déflagration+…, etc.) qui lui auraient glacé le sang, énumération qui romprait l’effet immédiat recherché, briserait la simultanéité du cri et de l’effet produit. Cri et déflagration doivent être compris comme étant une seule cause.
Un cri suivi de… lui glaça le sang.
En ouvrant la lourde porte gothique, elle entendit un cri terrifiant suivi d’une déflagration qui lui glaça le sang.
Le cri la terrifie tout d’abord, puis la déflagration lui glace le sang.
Ici la ponctuation est importante, la virgule après « terrifiant » marque justement le rythme des deux sons consécutifs., et nous apprend que c’est le second son qui lui glace le sang.
Sinon, il faudrait changer la place de la virgule pour l’accord au pluriel (tournure peu élégante à mon avis) :
« Elle entendit un cri terrifiant suivi d’une déflagration, qui lui glacèrent le sang »
En tout cas, ça n’est pas « en ouvrant » qu’elle « entend », il me semble que cette tournure est bancale.
Ma suggestion :
Au moment où elle poussa la lourde porte gothique, elle entendit un cri terrifiant, suivi d’une déflagration qui lui glaça le sang.
Merci !!
Je vais opter pour mon choix initial : glaça, qui sonne mieux.