Pléonasme
Bonjour
Peut -on dire que cette conjonction de coordination est un pléonasme : …. une basilique mais alors qui serait chauffée »
En vous remerciant
« mais alors qui » je percevais Le alors comme un renfort non indispensable du mais, d ou l idée dû pléonasmes venant ainsi renforcer le sens de mais et remettant donc en question la qualité chaleureuse de la basilique
Mais, dans votre phrase, alors ne renforce rien. Je n’ai pas connaissance de l’entièreté des propos qui s’y rattachent, mais je suppose qu’ici il marque un rapport logique ; je me trompe ? Et puis alors n’est jamais utilisé pour renforcer un propos, de toute façon.
Bonjour Kind, non, cette expression n’est en aucun cas un pléonasme. Celui-ci consiste à faire suivre une expression ou un mot d’un autre exprimant la même idée (notez au passage qu’un pléonasme est bien constitué de l’association de deux — ou plusieurs — mots, on ne peut pas dire qu’une conjonction est un pléonasme). Or d’une part le fait d’être chauffée n’est pas une qualité intrinsèque d’une basilique, et d’autre part le fait d’intercaler une conjonction d’opposition (mais, mais alors) n’est pas compatible avec le pléonasme (je monte en haut est un pléonasme, je monte, mais alors en haut n’en est pas un — c’est juste un énoncé absurde).
Dieu ! Arrêtez votre charabia ; expliquez vos raisonnements de manière concrète ou taisez-vous.
Je vous en prie, appelez-moi simplement Christian… 😇
Manny de la courtoisie, s’il vous plaît !
Alors peut signifier « dans ce cas » et c’est … le cas ici!
« Dans ce cas » n’ajouterait rien ici.
Quel élément vous fait penser qu’il pourrait s’agir d’un pléonasme ? Je suppose qu’alors fait référence, dans votre phrase, à un rapport logique se rattachant à une proposition antérieure. Si tel est le cas, je ne vois pas de pléonasme.
Kind a déjà posé cette question, ce qui prouve sa persévérance !
Ce qu’il veut dire, c’est que les basiliques sont froides en temps normal… Il n’y a pas de pléonasme ici !
Je propose : « une basilique qui – exceptionnellement – serait chauffée. »
Oui excusez moi, je suis en train d étudier un extrait de texte et je perçois des procès ou des figures de style souvent à tort visiblement.
Dans cet extrait cette conjonction a vraiment du sens ( pour le dire de façon triviale : il manque toujours un petit quelque chose pour atteindre le gral, on y croirait mais ce n est pas possible..)
En vous remerciant encore
Prince a écrit : « Dans ce cas » n’ajouterait rien ici.
Si. « Alors » (ou dans ce cas) marque une restriction.
Je veux bien reprendre de ce plat mais alors il faut le réchauffer.
Je veux bien reprendre de ce plat mais uniquement si on le réchauffe
C’est la même chose pour :
une basilique mais alors qui serait chauffée
Cette pièce ressemble à une basilique, mais on ne peut le dire que si on se l’imagine chauffée.
On peut estimer inutile d’exprimer une restriction et se contenter de la suggérer mais on peut aussi vouloir l’exprimer. C’est la même chose par exemple entre le fait d’exprimer une cause et le fait de la suggérer comme dans cet exemple :
Je ne sortirai pas aujourd’hui; il pleut. et Je ne sortira pas aujourd’hui parce qu‘il pleut.
Concernant les rapports logiques, très souvent les deux possibilités s’offrent à nous.
Il pleut très fort. Le chemin est inondé / il pleut tellement fort que le chemin est inondé.
Il passe cette porte, je m’en vais /s’il passe cette porte, je m’en vais.
C’est une question de choix.
Kind,
Alors est inutile dans la phrase soumise. Il n’ajoute rien : « une basilique mais qui serait chauffée » dit tout autant.
Cet emploi fautif de alors est assez fréquent, mais peu le remarquent.
Bon après-midi !