plein
Bonjour,
Comment faut-il écrire plein ? S’il vous plaît.
1/ Pauvres nous étions mais des souvenirs riches plein la tête.
2/ Werner possède plus que cela, quelque chose d’immatériel comme un trésor de souvenirs plein la tête de son enfance.
3/ En conclusion, je suis un druide moderne avec des glands plein les poches à craquer, des champignons à observer…
4/ Paix à son attaché-case qui souffrait régulièrement dans les escaliers ; à la retraite doit être sa valise avec de l’arthrose plein la poignée.
5/ Plein de souvenirs, nous sommes rentrés.
6/ Tralala ! Il y en a plein les ruelles de ces espèces en voie de surpopulation.
Merci bien !
Selon l’éminent grammairien J. HANSE, plein est invariable quand il précède le déterminant et le nom désignant ce qui est plein : Il a des billets plein les poches (plein précède les poches) ; mais il a les poches pleines de billets (pleines ne précède pas poches). Elle a des glands plein les poches. Elle a des souvenirs plein la tête. Etc.
Plein adverbe de quantité est invariable dans les phrases que vous avez données.
Il s’accorde uniquement comme adjectif : les oreilles pleines de bruit ou la coupe est pleine.
Rectification :
5/ PleinS de souvenirs, nous sommes rentrés.
Voici mon raisonnement en application de la règle donnée par Hanse.
Pleins de souvenirs, nous sommes rentrés = Nous étions pleins de souvenirs, nous sommes rentrés. Or Pleins ne précède pas le nous qui lui correspond, cad le premier pronom nous (qui représente des noms) qui désigne ce qui est plein. Pleins ne reste donc pas invariable. ==> Nous étions pleins de souvenirs… => Pleins de souvenirs, …
Cette variabilité est confirmée par le caractère adjectival de Pleins dans votre phrase.
Mettez au féminin : les chèvres étaient pleines de souvenirs des boucs. Mais leur tête était plein de souvenirs, parce que dans ce sens c’est abstrait, et alors plein, c’est comme plein la tête. Source Hanse et Jouette.