phrase avec BIEN QUE
Bonjour,
Cette phrase est-elle correcte ? Peut-elle commencer et finir ainsi ?
« Bien qu’elle ne rangeait quasiment rien. »
Merci par avance
Bonjour VirginieK.
Bien que doit être suivi du subjonctif : bien qu’elle ne range quasiment rien. (ou à l’imparfait selon le contexte : bien qu’elle ne rangeât quasiment rien)
Mais isolément cette phrase est peu compréhensible.
Soit elle complète une proposition principale, soit elle est suivie de cette proposition principale, soit elle est mise entre tirets.
Bonjour,
Bien que est suivi du subjonctif.
Vous devez donc écrire selon le contexte :
Bien qu’ elle range
Bien qu’elle ait rangé
Bien qu’elle rangeât
Bien qu’elle eût rangé
Remarque :
Quasiment est plutôt familier, il est préférable d’employer dans une expression soignée les termes : quasi , presque , à peu près.
Sa chambre était dans un ordre approximatif, bien que d’ habitude elle ne rangeât presque rien.
Bonjour Virginie !
1° Bien qu »elle ne rangeait quasiment rien n’est pas correct. En effet, comme il est dit ci-dessus, après la locution conjonctive bien que,
il faut mettre le verbe au subjonctif, et non l’indicatif (comme ici).
2° Une phrase peut finir ainsi, mais pas (sauf cas particuliers) commencer de la sorte. Voir Evinrude pour un ex. de cas particulier. En voici un autre (dialogue) :
Prince :
L’appartement de Virginie était agréable.
Ev inrude :
Bien qu’elle ne rangeât quasiment rien. 🙂
2° Bien qu’elle ne rangeât quasiment rien est une proposition, et non une phrase proprement dite.
3° Je ne considère pas que, dans ces cas particuliers, Bien qu’elle ne rangeât quasiment rien comme fautif. C’est notamment une affaire de style (cf. l’ex. de Evinrude) et non de grammaire.
Bon après-midi !
Bonjour,
Sans revenir sur l’emploi du subjonctif, obligatoire après « bien que », votre citation n’est pas une phrase complète. Elle ne peut pas commencer et finir ainsi. Il s’agit d’une proposition subordonnée qui « appelle » une proposition principale. On trouve parfois ce genre de tournures dans la presse, par exemple, car le point mal placé peut donner l’illusion que les phrases sont plus courtes, le texte plus rythmé. Mais c’est une tournure fautive, bien sûr. Bien que je ne sois pas puriste.