Bonjour,

Voir ici, le site de la BDL

Dans votre cas, la locution « peu importe » est utilisée sans sujet,  comme une remarque à part, une remarque après coup.
J’accorderais au singulier et ajouterais une virgule :

« À toutes les femmes, peu importe (lesquelles). »

A toutes les femmes peu importe .
Le contexte manque pour qu’on comprenne de quoi il s’agit.

Mais si la phrase est bien complète elle équivaut à : à toutes les femmes il importe peu. il y a élision du sujet qui est le pronom impersonnel « il » masculin singulier.

Votre phrase, telle qu’elle est, ne peut pas être considérée comme complète, et il est difficile de comprendre le sens de votre question.

Voici dans quel sens je la comprends :

Je m’adresse à toutes les femmes, peu importe leur parcours.
Je m’adresse à toutes les femmes, peu importent leur parcours, leur expérience, et leurs origines.

Mais voici ce que dit l’Académie à ce sujet :
Suivis d’un nom pluriel, Qu’importe et Peu importe peuvent rester au singulier :
Qu’importe ces menaces. Peu importe les difficultés.

Chère Tara,

À noter que la « gent » féminine s’écrit sans E final.
Non, décidément, je ne suis pas convaincue par votre théorie, en ce qui concerne la proposition manquante.

Cher Gégé,
À mon sens, la tournure ‘à toutes les femmes peu importe   » ne peut pas être complète ni cohérente.

Gégé,

Peut-être voulez-vous dire « Il importe peu aux femmes que… » ?
Dans ce cas, vous direz plutôt :
Peu importe aux femmes que…
« Les femmes » signifie déjà « toutes les femmes ».
Si vous voulez vraiment mettre l’accent sur « toutes » vous pouvez écrire :
Toutes les femmes sont concernées, et peu leur importe que….