payé ou payer / le Président accompagné du ministre sera (ou seront)
Bonjour,
J’ai deux questions à soumettre.
1) Dans cette phrase, faut-il un participe passé ou un infinitif ? Je trouve les deux écritures sur internet et en remplaçant par « mordre et mordu » les deux correspondancent.
– Non, ce n’est pas cher payer(é) pour un tel voyage.
2) Dans la première phrase, on me soutient qu’il faut accorder le verbe au pluriel. Je suis persuadé que non. Si on voulait du pluriel, il faudrait écrire un genre de la seconde phrase. Qu’en pensez-vous ?
– Le Président accompagné de ses gardes du corps et du ministre sera le bienvenu
– Le Président accompagné de ses gardes du corps, ainsi que le ministre seront les bienvenus
Merci pour vos réponses
Personnellement, j’écrirais ce n’est pas « cher payé, en me plaçant du point de vue du montant payé (action accomplie). C’est intuitif et non affirmatif mais j’y crois.
Le Président accompagné de ses gardes du corps et du ministre sera le bienvenu : le singulier est correct car le sujet est bien « Le Président accompagné de ses gardes du corps et du ministre » ; c’est tout le groupe qui est sujet et le mot-noyau qui gouverne l’accord est au singulier.
Le Président accompagné de ses gardes du corps, ainsi que le ministre seront les bienvenus : le pluriel est juste puisque le sujet est : le même que dans la phrase précédente + le ministre relié par « ainsi que ».
Bonjour Joëlle,
Merci pour votre confirmation.
Pour le point 1, je suis de votre avis. Mais il est vrai que les deux pourraient se dire me semble-t-il.
Quant au point 2, vous me rassurez. On voit bien que parfois c’est ambigu
Certes, ce n’est pas cher payé, un tel voyage, mais quand même, n’oublions pas que ce n’est pas payer cher.
Bonjour e_magnin,
Dans la deuxième partie de votre réponse, les deux peuvent se dire me semble-t-il
Tout à fait. Mais tout est possible, y compris dans la première partie.
Cela étant, « Ce n’est pas cher payer, pour un tel voyage », est plus actif, puisque j’utilise un verbe, que « Ce n’est pas cher payé, un tel voyage », où le voyage est qualifié par un p. passé.
On note en passant que vous utilisiez la préposition « pour ».
Aussi, je déconseillerais votre formule « Ce n’est pas cher payé pour un tel voyage. », car on ne sait pas ce qui est payé : ce ne peut être le voyage.
Ce en quoi je me démarque de jean bordes.
Vous avez raison e_magnin, du moins votre analyse se tient. Ce qui prouve bien que parfois les deux accords sont possibles avec des nuances de sens.
Je pense que l’infinitif insiste sur l’action en cours et le participe sur l’état ..
J’ai trouvé cette phrase sur un site de français, mais elle m’interpellait. Raison pour laquelle je l’ai partagée avec vous
1 Non, ce n’est pas cher payer(é) pour un tel voyage.
Sans contestation possible, le verbe est au participe passé :
« Non, ce n’est pas cher payé pour un tel voyage ».
Pour avoir l’infinitif, il faut introduire une virgule :
« Non, ce n’est pas cher, payer pour un tel voyage ».
2 Le Président accompagné de ses gardes du corps et du ministre sera le bienvenu
Le Président accompagné de ses gardes du corps, ainsi que le ministre seront les bienvenus
« Le Président accompagné de ses gardes du corps et du ministre sera le bienvenu
»
Il faut le pluriel car il n’y a pas de virgule.
Il aurait fallu écrire « Le président, accompagné de ses gardes du corps et du ministre, sera le bienvenu »
« Le président accompagné de ses gardes du corps, ainsi que le ministre seront les bienvenus ».
Le pluriel s’impose, car il n’y a pas de virgule après « Le président ».
Au passage, « président » s’écrit en minuscules.
Bonjour Jean Bordes,
Merci pour votre réponse.
Je suis septique concernant l’utilisation des virgules. Je doute que celles-ci déterminent réellement l’accord, surtout quant au point 2. Ça ferait de sacrées subtilités d’accords. J’apprécie votre culture grammaticale, nul doute, mais sur ce point je suis de l’avis de Joëlle
« Le président accompagné de ses gardes du corps et du ministre sera le bienvenu »
ou
« Le président accompagné de ses gardes du corps et du ministre sera le bienvenu »
Vous avez raison, Tony. Je me dois de revenir sur ma réponse dans l’espoir que vous me lirez. Voici l’avis de l’Académie française :
« Les deux accords sont possibles. On peut faire un accord strictement grammatical et dans ce cas on aura le singulier ou un accord selon le sens et avoir le pluriel.
Sa mère comme sa sœur ne quittèrent pas son chevet ».
(Académie française)
« Le président accompagné de ses gardes du corps et du ministre sera le bienvenu »
ou
« Le président accompagné de ses gardes du corps et du ministre seront les bienvenus »
Vous avez raison, Tony. Je me dois de revenir sur ma réponse dans l’espoir que vous me lirez. Voici l’avis de l’Académie française :
« Les deux accords sont possibles. On peut faire un accord strictement grammatical et dans ce cas on aura le singulier ou un accord selon le sens et avoir le pluriel.
Sa mère comme sa sœur ne quittèrent pas son chevet ».
(Académie française)
Bonjour Jean Bordes,
Merci pour votre recherche. Je viens de voir votre réponse, j’en prends bonne note 🙂
Bonjour, pourquoi mettre une majuscule à président ?
czardas
Bonjour,
En remplaçant par « mordre et mordu » les deux correspondancent(?)
Tony
Oups, excusez-moi Czardas