Passé simple ou imparfait
Bonjour,
C’est un roman écrit au passé. Je ne suis pas à l’aise avec le temps employé dans le cas ci-dessous :
— Pour une fois, tu pourrais pas faire un effort ? grinça Nolan pendant que Sarah se précipita pour saluer ses amis.
J’aurais plutôt mis le verbe se précipiter à l’imparfait. Qu’en dites-vous ?
Merci.
Pour une fois, tu ne pourrais pas faire un effort ? grinça Nolan pendant que Sarah se précipitait pour saluer ses amis.
Oui, bien sûr ! Merci de ce rappel, Jean. Cependant, l’auteur a écrit ainsi pour un langage parlé.
L’imparfait est en effet indiqué pour les actions de second plan, non terminées au passé.
Le modèle est « je dormais quand le téléphone a sonné ». (dormais = non achevé dans le passé ; « a sonné » = action datée et terminée).
Pour une fois, tu pourrais pas faire un effort ? grinça Nolan pendant que Sarah se précipitait pour saluer ses amis.
Parce qu’on exprime la simultanéité, on a besoin d’un temps qui ait un aspect sécant, c’est à dire qui montre le processus en déroulement : c’est le cas de l’imparfait.
Le passé simple exprime la globalité du processus : il dormit 12 heures . A son réveil … : le temps considère l’action comme un tout.
Imparfait : il dormait. Pendant ce temps on le cambriolait. : le temps employé montre que l’action n’est pas close.