passé simple / Imparfait du subjonctif (dernière fois !)
Sachant que Valentine a déjà, avant la phrase ci-dessous, réellement prononcé le nom, la phrase ci-dessous doit donc être écrite au passé simple (et non au subjonctif de l’imparfait).
Ai-je juste ?
(La phrase sonne étrangement, et pourtant, il me semble bien qu’elle doit être au passé simple, d’où ma question.)
Que Valentine en prononça le nom, que celui-ci fut porté par sa voix, cela changeait tout.
Que Valentine en prononçât le nom, que celui-ci fût porté par sa voix, cela changeait tout.
Mise au présent :
Que Valentine en prononce le nom, que celui-ci soit porté par sa voix, cela changeait tout.
On voit bien qu’on ne pourrait utiliser le présent de l’indicatif 🙁 °que V prononce… que celui-ci est porté…)
L’emploi du subjonctif est également obligatoire dans une proposition subordonnée conjonctive sujet.
En réalité, on n’emploie pas tant le subjonctif pour un fait donné pour réel que lorsqu’on exprime une subjectivité. Ici le focus est mis sur l’idée et non sur le fait. Nuance subtile et sans doute difficile à percevoir.
Chère Tara, Grand merci de votre réponse.
Je note que l’emploi du subjonctif est obligatoire dans une proposition subordonnée conjonctive sujet.
Oui.
Il me semble que le subjonctif serait plus juste.
QUE Valentine ait prononcé le nom, que celui-ci ait été porté par sa voix.
J’utilise le subj. passé composé pour ne pas mettre l’imparfait du subj. qui fait trop littéraire auj.
Merci de votre réponse, chère et fidèle Joëlle.
Alain, il est dommage pour vous, passionné de l’imparfait du subjonctif, que le Bar du subjonctif n’existe plus, ni l’association correspondante. Vous auriez appris à fond l’emploi de ce temps. Tous ceux qui entraient dans ce bar étaient obligés d’employer ou d’apprendre à utiliser le subjonctif imparfait !
Je vous offre bouquin Le Bar du subjonctif, de 1999, si vous voulez !
Cher Prince, je ne trouve pas les émoticônes pour vous envoyer un sourire avec mes remerciements. J’ai vu les premières pages du livre, merci pour la référence. Oui, avec l’imparfait du subjonctif, c’est un amour mal payé en retour pour ce qui me concerne – mais je ne désespère pas. Heureusement que les Grands maîtres sont là.