parure et fantasque tournure de phrase
« Je me rendais régulièrement à vélo dans un coin de brousse où s’élevait un buisson dont les fleurs attiraient les paglianculo, curieux papillons au fuselage semblable à une knack scindée par une bague jaune orangé qui leur confère un statut de saucisses maritalement engagées. Leurs ailes, noires comme dans son ensemble leur parure, affichaient de gros points blancs ; étroites, elles n’étaient pas en mesure de leur permettre une locomotion d’une virtuosité comparable à celle de celle des autres lépidoptères. »
J’ai une incertitude quant à l’intelligibilité des deux passages soulignés.
1a) Comprenez-vous que c’est la parure de ce papillon (et non de ses ailes), qui dans son ensemble est noire ?
1b) Est-ce que « dans son ensemble » signifie seulement « totalement », ou également « globalement », au sens de « pas totalement », paradoxalement ? Il se passe que ce papillon est totalement noir, sauf cette « bague jaune orangé » et les « gros points blancs » sur ses ailes. Il n’est donc pas « totalement » noir mais « globalement » noir. Est-ce que la solution consiste à écrire « Leurs ailes, noires comme dans l’ensemble leur parure…« , au lieu de « …noires comme dans son ensemble leur parure… » ?
1c) Et encore une petite chose : placeriez-vous une virgule, après « noires » ?
2) « …à celle de celle des… » Certes étrange, mais cette formulation m’amuse. Comprenez-vous que le premier « celle » se rapporte à la virtuosité et le second « celle » à la locomotion ? Est-ce que cette tournure de phrase reste correcte ?
Merci d’avance.
Leurs ailes, noires comme dans son ensemble leur parure, affichaient de gros points blancs
Comprenez-vous que c’est la parure de ce papillon (et non de ses ailes), qui dans son ensemble est noire ?
Je comprends que les ailes sont noires et que la parure du papillon qui comporte ces ailes est globalement noire
>>Seules ses ailes, noires comme toute la parure du papillon, affichaient de gros points blancs.
…étroites, elles n’étaient pas en mesure de leur permettre une locomotion d’une virtuosité comparable à celle de celle des autres lépidoptères.
Certes étrange, mais cette formulation m’amuse. Comprenez-vous que le premier « celle » se rapporte à la virtuosité et le second « celle » à la locomotion ? Est-ce que cette tournure de phrase reste correcte ?
Vous avez le « droit » de vous amuser, même avec des formulations peu claires comme l’est forcément celle-ci (!). Mais attention. Certes, l’ensemble de votre énoncé est plaisant -notamment la comparaison audacieuse de vos bestioles avec un couple de saucisses– ce n’est pas une raison pour devenir obscur. « Celle de celle » ressemble plus à une maladresse qu’à un jeu sur les mots.
Aucune raison pour ne pas écrire :
>> elles n’étaient pas en mesure de leur permettre une virtuosité dans la locomotion comparable à celle des autres lépidoptères.
J’aurais écrit sensiblement la même chose que Tara.
Leurs ailes, noires comme l’ensemble de leur parure, affichaient de gros points blancs.
…étroites, elles n’étaient pas en mesure de leur permettre une locomotion d’une virtuosité comparable à celle des autres lépidoptères.