parenthèses ou virgules / participe passé « laissé » suivi d’un infinitif
Bonsoir,
J’ai à nouveau deux points à soumettre.
1) Selon-vous, laquelle de ces phrases est la mieux formulée ? J’hésite entre les virgules et les parenthèses.
– Dans les faits, le Président obtient toujours (sauf cohabitation) la démission d’un Premier ministre avec lequel il ne s’entend plus
– Dans les faits, le Président obtient toujours, sauf cohabitation, la démission d’un Premier ministre avec lequel il ne s’entend plus
2) Je connais la règle d’accord du participe passé du verbe « laisser » suivi d’un infinitif. Selon la réforme, il est invariable dans cette situation. Mais dans cette phrase, si « vous » représente plusieurs personnes, le fait de ne pas l’accorder pourrait laisser penser que c’est un « vous » de courtoisie. Qu’en pensez-vous ?
– Vous êtes-vous laissé aller
Merci pour vos réponses
- « président » ne prend pas de majuscule : le président de la République.
Tout est possible.
Je ne vois pas pourquoi la parenthèse ne conviendrait pas, elle permet d’isoler l’information sans rompre le cours de la phrase. On rencontre souvent dans les journaux des formulations du type :
« Dans les faits, le président obtient toujours – sauf cohabitation – la démission d’un Premier-ministre avec lequel il ne s’entend plus ».
- Le contexte devrait permettre de lever toute ambiguïté.
Le choix entre les parenthèses, les virgules ou les tirets obéit à des principes assez simples.
1. La ponctuation standard est la paire de virgules qui, judicieusement, place l’incise à l’intérieur d’une phrase.
2. Les parenthèses indiquent que l’incise a peu d’importance (on peut la sauter).
3. Les tirets – au contraire – attirent le lecteur sur l’importance de l’incise.
Donc : () < ,, < – –
NB : ne pas confondre les traits d’unions et les tirets* ———— ≠ ––––––––––
(mais l’application de Woonoz me les inverse !)
* tirets demi-cadratins préciseront les typographes.