Pareil, pareilles… avec « on »
Bonjour !
Comment écrire :
« On est pareilles sur ce point » quand il s’agit de femmes ?
Bien sûr, la difficulté pourrait se contourner en écrivant « nous sommes pareilles… » mais cela n’enrichirait pas pour autant ma culture orthographique !
Merci d’avance pour vos conseils…
Lorsque le pronom « on » désigne plusieurs personnes, même si le verbe reste au singulier, l’attribut et le participe passé vont se mettre au pluriel.
Donc pour des femmes : on est pareilles, on est belles, on est arrivées.
En revanche, si le pronom « on » désigne l’homme en général, on garde tout au singulier.
On est fier de son pays quand on est patriote.
pareil = 3 possibilités 1° Adjectif : ta coiffure et la mienne sont pareilles 2° Adverbe familier : les amies se coiffent pareil 3° Nom : signifie une personne qui n’a pas d’égal – ex : elle n’a pas son pareil
Merci beaucoup Jomasu et Joelle ! Agréable journée et merci d’être là…
JOMASU, il est question de ON...
Le pronom indéfini on désigne en principe un agent humain dont on ignore l’identité, c’est-à-dire le sexe et le nombre : On est venu voler à la pharmacie cette nuit. Le verbe est au singulier et l’attribut ou le participe sont au genre et au nombre indifférenciés, c’est-à-dire au masculin singulier.
Mais le pronom on peut représenter aussi une ou des personnes identifiées et concurrence les pronoms personnels je, tu, il, nous, vous, ils, elle, elles : cf. Dans ce cas, si le verbe reste nécessairement au singulier, l’adjectif attribut, l’épithète détachée, le participe passé peuvent prendre le genre et le nombre correspondant au sexe et au nombre des êtres désignés.
Dans la phrase soumise, on connaît le sexe (il s’agit de femmes) et le nombre (pluriel) des personnes concernées.
Dans ce cas, l’on peut donc écrire : au féminin pluriel : Quand on est seules comme nous ( Je ne veux pas qu’ils se trouvent en compagnie de deux gamines mal élevées. […] . Ce n’est pas vrai, protesta Delphine. On n’est pas mal élevées (
Mais il faut savoir que le refus de la syllepse reste possible, même quand il s’agit manifestement d’un être féminin ou d’un pluriel :
N.B. L’emploi de on pour nous est souvent critiqué : ça va du qualificatif familier jusqu’à la condamnation de la part des puristes.
Source : Le Bon usage actuel.
Je note bien la notion de syllepse ! Merci !
Merci pour vos avis.
J’ai opté pour « on est pareilles »… donc, accord.
Mais au vu des dernières précisions de Prince, peut-être vais-je opter pour la forme « puriste » : « Nous sommes pareilles »…
J’avais hésité entre les deux formules…