OK / KO
Bonjour, j’aimerais revenir sur ces 2 abréviations (sigles car chaque lettre est prononcée), dans les dictionnaires de référence on ne voit presque jamais : OK / KO sans points abréviatifs, or ils sont sensés représenter l’usage, si vous prenez la peine de lire des romans, ou n’importe quel autre livre « moderne » on ne met pratiquement jamais le point. Quand ces dictionnaires de référence vont-ils enfin noter en 1re entrée l’absence de points, Ces points, de nos jours, n’ont plus de sens….
Comme correcteur (y compris traductions), je réintroduis souvent les points abréviatifs dans les sigles et les ouvrages paraissent ainsi.
Cela étant, de nombreux éditeurs ont renoncé à la typographie soignée qui faisait le charme des livres classiques et se fichent allègrement de ce qui ralentit le travail de relecture et d’impression.
Chacun appréciera à l’aune de son expérience…
La fonction essentielle du point abréviatif est de rappeler que chaque lettre doit se prononcer et représente un mot, ce qui différencie le sigle de l’acronyme prononcé et écrit comme un nom. L’Institut national de l’audiovisuel peut se graphier L’I.N.A. (prononcé l’i-aine-a) ou L’Ina (prononcé lina).
Les sigles et acronymes d’origine étrangère doivent être traités avec précaution car on ne sait pas toujours si ce sont des citations de la langue d’origine (graphie et prononciation), ce qui suppose l’italique, ou des formes francisées. Comme l’anglais n’utilise pas le point abréviatif, on devrait donc écrire les termes en italique, en capitales et sans les points : OK, FBI, USSR, etc.
Dernier point : les dictionnaires, en particulier celui de l’Académie française, ne sont jamais une référence typographique. C’est incompatible avec leur histoire et leur A.D.N. Ce sont des « normalisateurs » et la typographie est affaire de contexte : c’est irréconciliable à vie.