oenologie
Il me semble que œ devant voyelle se prononce eu et devant consonne é… Il faut donc dire pour œnologie, énologie, n’est-ce pas ?
Et donc édipe, édème, écuménisme
Cela va contre la prononciation générale, mais qu’importe !
Voici ce que j’ai trouvé à ce sujet :
« On énonce parfois une « règle » voulant qu’en français, la ligature « œ » se prononce comme « eu » quand elle est suivie d’une voyelle, et comme « é » quand elle est suivie d’une consonne. Il s’agit là d’un procédé mnémotechnique qui peut être utile, mais reste susceptible d’exceptions, et surtout, sans aucune valeur linguistique.
La seule règle rigoureuse est celle de l’étymologie latine (prononciation : /ø/ ou /œ/) ou grecque (prononciation : /e/ ou /ɛ/) dans tous les cas. »
Et encore :
« La ligature œ se prononce
– Comme un « é » dans : Œdipe, œdipien, œdème, œnologie, œnologue, (…) fœtus.
Ces noms sont d’origine grecque, ils étaient formés avec une double voyelle [oi] et ils sont passés par une transcription latine. Certains d’entre eux possèdent une double graphie avec réduction du digramme. Les noms qui commencent par la séquence cœ- se prononcent [sé] comme si le « c » n’avait pas besoin de cédille du fait de la présence du digramme notant une seule voyelle.
– Comme un « eu » dans : bœuf, chœur, cœur, œuf, mœurs, nœud, œil, sœur, vœu…
Ces mots sont d’origine latine, la lettre « o » est étymologique, elle a été ajoutée à la Renaissance pour indiquer la filiation de ces mots avec les dérivés d’origine savante : bovin, choral, cordial, ovaire, moral, nodosité, oculaire, sororal, voter. «
Joli coup Cathy !
Je mourrai moins bête et j’en ai l’œsophage soulagé. Effectivement, le fœtus se prononce comme le fétu (de paille) ou la féta (qui caille).
Alors, comme ne l’aurait pas écrit Camus, if faut imaginer sans complexe « Édipe » heureux…
D’où vous semble-t-il ?
Je ne trouve aucune trace de prononciation autre que le « eu long » pour cette ligature. C’est peut-être nouveau et parisien, mais j’habite en province…
Je suis curieux des autres réponses.