odonymes étrangers
Bonjour,
Je viens de m’enregistrer sur votre site qui, à de nombreuses reprises, m’ a éclairée et j’en profite pour vous en remercier.
Aujourd’hui, parce que je ne trouve pas de réponse claire, je vous serais reconnaissante de bien vouloir m’indiquer de qu’elle façon vous écririez un odonyme étranger dans un texte en romain ; par exemple : 2de Avenue/Via Veneto ? En italique ? Sachant que francisé ce serait, je crois : IIe avenue/rue Veneto en romain et minuscule au générique.
Vous remerciant par avance de votre réponse,
Je mettrais simplement
2 via Venetto
Via avec une majuscule
Merci infiniment à tous les deux !
Sous-entendez-vous le même principe pour les noms de rues ou avenues de toute ville étrangère ?
Merci…
Merci infiniment à tous les deux !
Sous-entendez-vous le même principe pour les noms de rues ou avenues de toute ville étrangère ?
Merci…
J’ai souvent eu le cas en correction. Si vous devez soigner la typographie, il faut appliquer les principes qui ont fait leurs preuves et éviter de chercher des heures.
— forme non francisée (à valeur de citation) : en italique, dans la graphie d’origine, éventuellement avec l’alphabet non latin (diacritiques, caractères spécifiques)
—forme francisée : celle qui est reconnue en typographie française pour le toponyme ou l’odonyme en question… s’il existe.
Pour les mentions répétitives, passez la première fois de l’original au francisé par une mention entre parenthèses, que vous reprendrez pour la suite.
« Il adorait, la nuit venue, parcourir la Fifth Avenue (la Cinquième Avenue) qui offrait un visage si différent de celui de son activité diurne. Il descendait ainsi jusqu’à Times Square. »
Ici, Times Square ne peut être traduit, à ma connaissance en tout cas (je ne l’ai jamais vu). Si vous estimez que le lieu est suffisamment connu pour le lecteur, vous pouvez passer en romain, avec ou sans transition.
Je répète souvent que la typographie, à la différence de l’orthographie très figée, est un art propre à chaque ouvrage ou texte. Il n’y a jamais une seule solution, mais des choix, cohérents entre eux, propres à chaque auteur, correcteur ou éditeur…
Bonjour Chambaron,
Merci infiniment de votre réponse si précise.
Vous souhaitant une agréable journée,
Bonjour,
Je me permets de revenir vous, cette fois s’agissant des toponymes étrangers. Est-ce que dès lors qu’il n’y a pas de traduction disons d’usage, ils doivent aussi être en italique ?
Vous remerciant par avance !
Belle journée,
Fondamentalement oui, d’autant qu’ils peuvent contenir des caractères non latins (n’appartenant pas à notre alphabet).
À l’échelle d’un ouvrage complet (roman, didactique) ou de mentions répétitives, on peut prendre l’option générale de tout laisser en romain, après l’avoir signalé pour la compréhension du lecteur…