Nu(es) à bâtir
Bonjour,
J’ai une question à soumettre. Je me trouve devant cette phrase : « Je suis le propriétaire de parcelles de terrain nu à bâtir ».
Mon interrogation se porte sur le « nu à bâtir ». S’écrit-il de la sorte car il s’accorde à terrain ? Ou devrait-on l’accorder à parcelles (et donc l’écrire « Nues ») ? Ou peut-être encore s’agit-il d’une expression invariable ?
Merci !
Bonjour Bitox.
Tout d’abord on peut s’interroger sur l’intérêt d’ajouter « nu ».
En effet si le terrain est à bâtir c’est qu’il est nu. Dans le cas contraire il me semble qu’on décrirait les constructions présentes sur ce terrain : maison, chalet, grange…
Pour revenir à votre question précise, je pense que les deux accords sont possibles. Les parcelles sont « nues » et le terrain, représentant l’ensemble de ces parcelles, également.
En revanche si toutes les parcelles ne sont pas constructibles, il est important de garder le singulier en accordant « nu » avec « terrain » et en précisant la situation de ces parcelles. Il peut donc être intéressant d’accorder « nues » avec « parcelles » pour lever toute doute.
Merci pour cette réponse complète. Me voilà plus éclairé.
Hormis la question d’orthographe, soyez attentif à deux points :
— Les mots « parcelle » et « terrain » semblent redondants dans la langue juridico-administrative ;
— Un terrain à bâtir peut ne pas être nu, si l’on en croit le site spécialisé suivant : CMS Francis Lefebvre.
Votre phrase pourrait donc plutôt être : « Je suis propriétaire de terrains (parcelles) nu(e)s à bâtir. »
Bonjour Chambaron.
On aurait pu aussi parler de pléonasme si le mot parcelle n’avait eu d’autres significations que celle de parties d’un terrain.
L’intérêt d’écrire parcelles est d’expliquer qu’il s’agit d’un seul terrain divisé en plusieurs parties.
Si l’on écrit « terrains » seuls, on peut aussi imaginer des terrains non regroupés sur le même site, voire très dispersés dans plusieurs communes.
Qu’en pensez-vous ?
Certes, et on peut utiliser « parcelle » seul. C’est le cumul qui est maladroit.
J’ai amendé ma réponse en conséquence.