Ni ni
J’ai écrit une petite nouvelle contenant la phrase mi-poétique mi-badine : « Ni ne rougis ni ne pâlis à la vue de cet aréopage. »
La correctrice du journal me la rectifie ainsi : « Je ne rougis ni ne pâlis à la vue de cet aréopage. »
J’aimerais conserver le ni pour sa consonance en « i ». On pourrait considérer cela comme une licence poétique.
Qu’en pensez-vous ?
Je pense que vous avez raison. Vous êtes en poésie et vous êtes libre. (La tournure était, ce me semble, d’usage en ancien français – à vérifier).
Après réflexion, je pense quand même avoir tort pour une tout autre raison : si on ne met pas de pronom, on pense que l’on est à la 2e personne de l’impératif.