Littré : Rien signifie quelquefois, par exagération, peu de chose. Il a eu cette maison pour rien. Il mange très peu, il vit de rien. Il se fâche de rien.

TLF :
À rien. À zéro, à ce qui n’est rien. (Se) réduire à rien; tomber à rien, retourner à rien, devenir à rien

Dans ce cas on ne l’accompagne pas de « ne ».

On peut trouver l’expression « se résumer à rien » :
Cependant, en fait, le nouveau pacte pour les villes que le premier ministre propose se résume à rien.
La paix n’est pas tout, mais en l’absence de paix tout se résume à rien.
Un avion rempli de passagers s’écrase et notre meilleure piste se résume à rien
-Relevé sur la toile-

La décoration se résume à rien est tout à fait acceptable.

Pour faire un résumé, il faut qu’il reste quelque chose (je suis un peu gênée par votre formulation) :
1) La décoration est inexistante
2) La décoration se résume à un tableau sur le mur
3) Elle n’a rien prévu comme décoration.
4) Comme décoration, il n’y a rien. 

La décoration se résume à bien peu de chose.

Tara a raison. 

Le Bon usage rappelle et admet quelques tours de ce genre :

« Rien s’emploie souvent par exagération pour « peu de chose » : Il s’en fallait de rien que cette attitude ne donnât lieu à une altercation (Verne, Drame en Livonie, viii ). — Il a eu cette maison, ce domaine pour rien (Ac. 1935). — Ne parlons plus de cela, c’était moins que rien (Ac. 2003, art. moins ). »

Joëlle,

Pourquoi me renvoyez-vous vers la règle qui concerne « peu de chose » ?
Nous tous ici l’avons accordé au singulier, et pour cause, c’est la tournure appropriée.
Quel est votre message au juste ?
Il serait bon que vous réfléchissiez avant de tenter de me donner le démenti, ainsi que vous l’avez fait plusieurs fois ces derniers temps, à mauvais escient.