MOTIF DE ou MOTIF POUR
Bonjour,
Faut-il écrire …
Un motif de tuer… ou bien :
Un motif pour tuer…. ?
Merci par avance
Bonjour Virginiek.
Pour faire la distinction entre « de » et « pour », je préfère changer de phrase.
L’infidélité est, n’est pas, un motif de divorce.
Vous vous êtes disputés, ce n’est pas (un présent suffit) un motif pour divorcer.
Bonjour,
• Le mot motif se construit avec une préposition suivie d’un verbe:
J’avais autant de motifs de me réjouir que lui .
Il avait trouvé un motif pour ne pas aller à la réunion.
• Le mot motif se construit avec la préposition de suivie d’un substantif :
Il n’éprouvait aucun motif de culpabilité.
Il n’y avait entre eux aucun motif de jalousie.
Vous pouvez donc employer de ou pour selon le contexte.
D’accord avec Czardas.
Toutefois, je formulerais la réponse différemment. En effet, la façon dont est formulée la conclusion me gêne un peu du fait du pouvez, car dans un certain cas de figure, il y a une obligation et non une possibilité :
Si on a motif + préposition + verbe, on peut employer de ou pour. Il n’y a pas là motif de/pour se plaindre . (Dict. de l’Académie fr., 9e éd.)
Si on a motif + préposition + substantif, il faut utiliserde. (d’). Motif de discorde. Motif d’espérance.
« Vous pouvez donc employer de ou pour selon le contexte » répond à la question posée : un motif pour tuer ou un motif de tuer ?
Il s’agit bien du cas où la préposition est suivie d’un verbe, et de ce seul cas.
C’est à croire qu’on cherche à brouiller et à embrouiller , voire assommer ou faire fuir ceux qui posent les questions, qu’à répondre aux questions posées de manière simple et efficace.
Ce grand étalage prétentieux de savoir grammatical et toutes ces analyses supposées fines sont anti-pédagogiques, inutiles dans la plupart des cas, et ce bavardage, quand il n’ajoute pas quelque chose de nécessaire, devient lourd, pesant à la fin. La plupart de ceux qui posent une question veulent une réponse à une question particulière, aussi simple et concise que possible, et non à devenir grammairiens.
Une réponse doit cibler la question posée, et non déborder de tous côtés, et doit être adaptée à celui qui pose la question ; elle ne doit pas servir de prétexte pour écrire un manuel de grammaire, pour tout déballer.
Cela ne sert à rien d’être savant en grammaire, si l’on ne sait pas faire preuve de bon sens.
Deux exemples de phrases simples et clairs ont été donnés pour illustrer l’emploi de « de » et de « pour », et cela suffisait.