Mot clé, mot-clé, mot clef, mot-clef, mots clé, mots-clé, mots clés, mots-clés, mots clef, mots-clef, mots clefs, mots-clefs
Bonjour, je suis développeur web, je crée donc des sites internet.
Je tiens à avoir une grande rigueur dans le code et dans le texte que je rédige. Aujourd’hui, j’ai besoin de votre aide sur ce second point.
Pour être bien référencé sur Google, un site a besoin de mettre en valeur certains mots importants, comment appelez-vous ces mots ?
Merci pour votre aide précieuse,
La réponse de Tara me semble incontestable. J’aurais toutefois une préférence pour la substantivation de « mot-clé » ou « mot-clef », avec un trait d’union donc. « Mot-clé » forme un nouveau concept dont le sens (descripteur associé à une rubrique de base de données, pour faciliter les tris ou les recherches, d’après le Larousse) ne peut être inféré uniquement à partir des deux noms qui le composent. Dans le champ lexical qui est le vôtre (informatique), cela me semble préférable.
On emploie le nom clé juxtaposé à un autre nom pour caractériser quelque chose d’essentiel, qui fournit la solution. Si le nom qu’il accompagne est au pluriel, clé s’accorde en nombre avec ce nom, comme le ferait un adjectif, les deux éléments désignant une même réalité. BDL
On peut rencontrer : témoin clé – poste clé : dans « mot clé » le rapport entre les deux noms est le même que dans les précédents exemples ne fait pas exception. mais on peut décider de mettre le trait d’union et de considérer l’expression (qui est peut-être plus fréquemment utilisée que d’autres couples de noms comportant « clé ») comme un nom composé. Mettriez-vous un trait d’union entre phrase et clé ? une phrase-clé ou une phrase clé?
« Phrase clé » se comprend bien sans définition complémentaire, l’apposition est de mise. « Mot-clé », dans le champ lexical de l’informatique, recouvre une notion très particulière qui ne peut être déduite des noms le composant. Le trait d’union donne un indice qui manque sinon au lecteur.
C’est ma vision des choses, mais je reconnais que ce n’est qu’une opinion, plus ou moins partagée et toujours discutable.
Eh bien vous avez le choix entre
un mot clé / des mots clés
un mot-clé /des mots clés
et :
un mot clef / des mots clefs
un mot-clef / des mots clefs
Deux orthographes donc : clé/clef et
Un trait d’union si on le considère comme un nom composé et sans trait d’union si on considère que « clé/clef » est apposé à « mot ». En fait l’expression n’est pas totalement lexicalisée d’où ce choix. Mot clé signifie un mot qui est une clé /clef – des mots qui sont des clés/clefs
Dans tous les cas la logique demande le pluriel à « clé/clef » quand « mot » est au pluriel
Voyez ceci :
Banque de dépannage linguistique – Clé
Je reviens sur ce message.
Il semble que l’orthographe « clé » soit à privilégier (car plus fréquent) lorsque le mot est utilisé pour caractériser quelque chose d’essentiel qui donne une solution.
Gardons la belle orthographe « clef » pour l’objet (remarque très personnelle).
ll semble que l’orthographe « clé » soit à privilégier (car plus fréquent)
Bonjour,
Dans le domaine informatique, le terme officiel est mot clé.
Voyez ci-dessous l’extrait pertinent du site officiel France Terme, qui indique les termes officiels retenus, destinés à remplacer notamment les anglicismes. Je rappelle que ces termes sont publiés au Journal officiel de la République française. Ils sont d’emploi obligatoire dans l’administration et recommandé à tout un chacun. Le Dictionnaire de l’Académie française, à l’article clé, renvoie à ce terme (cf. infra).
« mot clé
Journal officiel du 22/09/2000
- Domaine : INFORMATIQUE
- Voir aussi :indexation personnelle, référencement abusif
- Équivalent étranger : key word (en) »
Dict. Ac. fr., art. Clef/clé :
J’ajoute cette rem. de l’Académie (id., ibid.) :
Je m’incline alors devant le site officiel de France Terme et le JO.
Ça reste selon moi une mauvaise idée de ne pas mettre de trait d’union, mais je suis un méchant trublion 😉
Vous avez appelé l’attention sur le sens informatique du terme, c’est déjà beaucoup.
Mais ne critiquez pas trop la Commission d’enrichissement de la langue française, qui propose les termes officiels : j’en ai fait partie ! 🙂
Je ne critique pas la vénérable institution, je fais part de mon avis et tente de le motiver.