modes verbaux utilisés
Bonsoir, dans la phrase suivante ‘La dureté de son cœur a endurci contre lui la cœur de Dieu; les pauvres l’ont déféré à son tribunal; son procès lui est fait au ciel; et quoiqu’il ait fait largesse en mourant des biens qu’il ne pouvait plus retenir, le ciel est de fer à ses prières, et il n’y a plus pour lui de miséricorde’. comment justifier les modes verbaux utilisées dans les propositions subordonnées ? Merci Beaucoup
La seule proposition subordonnée est : quoiqu’il ait fait largesse en mourant des biens (qu’il ne pouvait plus retenir). Le mode employé est le subjonctif.
Les verbes de la principale (est, a) sont à l’indicatif présent.
Selon la règle de la concordance des temps, le subjonctif (imposé par quoique) est au passé car la subordonnée est antérieure à la principale.
@Phl est ce que qu’il ne pouvait plus retenir n’est pas une relative ?
Oui c’est une subordonnée relative car elle complète un nom (biens) de la principale.
Le pronom relatif est qui.
@PhL Comment on peut expliquer le choix du mode verbal dans cette relative?
Il s’agit d’un fait certain, de la description factuelle d’une action qui se déroule dans le passé. Il n’y a aucun doute sur sa réalisation (personne n’emporte ses biens dans la mort). Le verbe de la relative n’appelle pas un subjonctif car il n’est pas régi par « quoique ».