Me faut-il répéter le verbe ‘être’ ?
« Ses fenêtres sans vis-à-vis sont larges, son plafond, distant. »
Bon, je me rends compte que cette tournure est curieuse — généralement, on ne parle pas de plafond « distant » mais « haut ».
La question n’est pas là. Je me demande si cette phrase peut être écrite ainsi, ou s’il me faut répéter le verbe être, comme ça :
« Ses fenêtres sans vis-à-vis sont larges, son plafond est distant. »
Merci d’avance pour vos avis.
Vous pouvez parfaitement faire l’ellipse du deuxième « être » :
Ses fenêtres sans vis-à-vis sont larges, son plafond, distant.
Le Bon Usage de Grevisse (chapitre « les principaux cas d’ellipse ») :
« Des grammairiens exigent que le verbe non exprimé ait la même personne et le même nombre que le verbe exprimé. Mais, pas plus que dans le passé, les auteurs, même scrupuleux, ne tiennent compte de cette restriction.
Ex: La petite retournera chez elle, nous à Paris. (Musset)
Ex : Son sourire est tranquille et ses yeux assurés. (Baudel)
Je suis du même avis, si ce n’est qu’il ne faut pas de virgule après « plafond ».