L’imparfait du subjonctif (encore et toujours)
L’imparfait du subjonctif est tout de même un temps qui donne le tournis. Pour mon malheur, j’ai une tendresse pour lui. J’ai beau le connaître théoriquement, je me vois obligé de poser la question dans le cas de la phrase ci-dessous.
Il me semble cette fois-ci qu’il faudrait mettre « opposa » au passé simple, et non à l’imparfait du subjonctif (opposât), car le refus de la femme se produit avant la paralysie de l’homme.
Ai-je raison ou tort ?
Question secondaire : « paralysé par le refus » est correct, ou faut-il dire « à cause du » ?
Il se sentit paralysé par le refus qu’elle lui opposa.
Il se sentit paralysé par le refus qu’elle lui opposa.
Pas de subj. dans cette phrase; attention, ce n’est parce qu’il y a « que » qu’il faut du subj.
(Il fut content qu’elle fût/ soit venue : verbe de la principale exprime un sentiment, donc subj. )
Merci beaucoup, chère Joëlle de votre réponse. Je viens de la noter devant moi.
Verbe principale exprime un sentiment, donc subjonctif.
Et aussi pour les verbes qui expriment le doute, l’opinion, la possibilité, le souhait …
Pas de subjonctif ici, c’est bien « qu’elle lui opposa ». Cependant, j’aurais écrit « qu’elle lui avait opposé »