Leurs ai dis dit . / leurs ai / leur ai.
Bonjour,
Pouvez-vous s’il vous plaît me dire comment on appelle cette
petite phrase « leurs ait dit »
« j’ai vu les parents de marine, et leurs ai dit ce que j’en penssais »
dans cette phase j’ai trois difficult(és.ées)
leurs ou leur ( je pense que le pluriel s’impose )
« ait, ai » je doute dans ces deux accords ( incertitude )
« dit, dis » là aussi je doute
j’emploie (cette phrase, )car vous comprendrez que je ne connais pas son nom.
J’ai accordé plus haut selon mon ressenti, mais sans conviction.
Merci
Bonjour,
1─ Ne pas confondre leur adjectif possessif et leur pronom personnel.
a) adjectif possessif il accompagne un nom. Dans ce cas il est variable en nombre.
Ces enfants ouvrent leur cahier.
Ces enfants aiment leurs parents.
b) pronom personnel il accompagne un verbe. C’est le pluriel de lui et dans ce cas il est invariable.
Il aime ses enfants et ne leur refuse rien. ──► Il aime son fils et il ne lui refuse rien.
Ces gens ont faim, donnez-leur à manger. ──► Cette personne à faim donnez-lui à manger.
Synthèse:
Mes amis m’ont donné de leurs nouvelles, je ne leur ai pas encore répondu.
2 ─ Distinguer l’indicatif du subjonctif.
3 ─ Le passé composé d’un verbe se conjugue avec l’auxiliaire être ou avoir.
J’ai chanté ─ je suis venu ─ j’ai écrit ─ j’ai dit ─ je suis parti…
Vous devez donc écrire:
J’ai vu les parents de Marine et (je) leur(1) ai dit (2)ce que je pensais.
(1)Leur est un pronom personnel.
(2)Ai dit est le passé composé du verbe dire à la première personne du singulier.
Pour une analyse, « leur ai dit » ne doit pas être isolé.
Cette formule appartient à la subordonnée conjonctive « et [je] leur ai dit ce que j’en pensais ».
leur est au singulier : Je lui ai dit. Je leur ai ditt. Mais ils ont apporté leurs cartables.
ai : le verbe dire est au passé composé avec avoir au présent : je leur ai dit.
Bonjour,
La conjonction que parfois ce que ou de ce que introduit une subordonnée conjonctive complément d’objet direct ou indirect.
Si nous analysons cette phrase :
« L’expérience prouve que le travail ennoblit.»
L’expérience prouve : proposition principale
Que le travail ennoblit : proposition subordonnée conjonctive complément d’objet direct de prouve; introduite par la conjonction que .
« Je ne sais pas ce que vous voulez dire.»
Je ne sais pas : proposition principale.
Ce que vous voulez dire : proposition subordonnée conjonctive complément d’objet direct de sais; introduite par la conjonction ce que .
Ainsi dans la phrase :
«Je leur ai dit ce que je pensais.»
Je leur ai dit : proposition principale
ce que je pensais : proposition subordonnée conjonctive complément d’objet direct de ai dit ; introduite par la locution conjonctive « ce que » .
Merci jean pour ce mot : « Subordonnée conjonctive ».
Merci aussi à czardas avec ses réponses, d’une netteté remarquable.
Bonjour Estudiantin,
Petite précision qui ne faisait pas l’objet d’une de tes questions : « pensais » ne prend qu’un seul « s ».
Au sujet de ta question sur « dis » ou « dit » : je ne sais pas si tu hésites sur le participe passé de « dire ». Si c’est le cas, il suffit de te demander comment dire : « une chose…? »
On dit : une chose dite (et non pas une chose « dise »). Donc le participe passé du verbe dire s’écrit avec la lettre « t ».
Non mais tu as raison Sylvamat.
je l’ai vu qu’après « pensais » et dans mon esprit ça a fait « penzais »
d’où mon rajout du « S » J’ai souvent des doutes sur les doubles « nn » « mm »
« pp » car souvent les mots changent aperçu, apparu, aparté, appreté,
apocryphe, grippal, nappage, allégorie, apeuré, amoncellement, octroi, occire,
appellation, babiller, aplatir, antipollution, appreté, annulable apiculteur etc,
sans compter les verbes comme déblatérer qui deviennent déblatère. ( é, è )
et j’en passe.
Pour une chose dite, c’est vrai que ça aide énormément .
Merci beaucoup Sylvamat.
Ps : savez-vous si je dois accorder, plus haut dans ma question
le mot « difficulté » avec les phrases .
czardas, une question.
J’avais voulu isoler ainsi les propositions :
d’abord :
J’ai vu les parents de Marine
et [je] leur ai dit ce que je pensais.
subordonnée dépendant de la principale
Puis,
et [je] leur ai djt ce que je pensais
subordonnée COD de « [je] leur ai
dit »
Cette analyse est donc erronée ?
Bonjour,
J’ai vu les parents de Marine et je leur ai dit ce que je pensais.
Dans cette phrase complexe il y a trois verbes conjugués : j’ai vu ─ j’ai dit ─ je pensais. Il y a donc trois propositions.
[J’ai vu les parents de Marine ] et [je leur ai dit] [ ce que je pensais.]
La dernière proposition est une subordonnée conjonctive introduite par« ce que » qui dépend de la proposition principale « Je leur ai dit »
Merci.
Bonjour Estudiantin,
Pour répondre à ta question :
« difficulté » est un mot féminin mais il ne se termine pas par « e », tout comme « la vérité », « la santé »… c’est souvent le cas de mots féminins évoquant une qualité ou un état.
donc les difficultés … sont grandes en français !
Bonjour Sylvamat,
Les noms féminins finissant par té, tié ne prennent pas de E final
Ex : une verité, une clarté, une luminosité, etc…
Mais dans cette phrase :
« Dans cette phrase, j’ai trois difficultés » donc je peux l’écrire au pluriel
mais, ne dois pas rajouter un E supplémentaire c’est bien ça ?
Oui tout à fait, c’est un nom qui n’est pas invariable, il s’accorde en genre et en nombre : Une difficulté, des difficultés.
Merci, je ne sais pas pourquoi j’ai voulu rajouter ce E final, mais au moins
ta réponse, m’aura fait comprendre , ( j’ai cherché le C.O.D ? )
et du coup j’ai oublié cette règle. et dans la précipitation je l’ai accordé
comme « ces femmes habillées... » tout en zappant cette règle, mais merci
car je suis certain que je l’aurais reproduite .
Ps: sur ta question passé du subjonctif ( que j’ai )
pourquoi tu la poses pas pour être certain ?