Les problématiques que nous sommes amené(e)s à rencontrer.
Bonjour,
Un débat au travail pour lequel je ne trouve pas d’arbitrage convaincant.
Quelqu’un sait dire si on doit accorder « amené » avec « nous » ou avec « les problématiques » et pourquoi dans la phrase suivante :
« Les problématiques que nous sommes [amenés / amenées] à rencontrer. »
Merci pour votre aide !
Pour évoquer un autre sujet, je ne vois pas pourquoi aujourd’hui, on remplace le mot problème par problématique, qui ne signifie pas la même chose.
Cette tendance au « mot le plus long » me laisse perplexe.
D’autant plus que ce que l’on rencontre, ce sont des difficultés, pas des problèmes. 😉
Bonjour,
Le pronom relatif que, mis pour les problématiques, a bien une fonction de cod… mais du verbe rencontrer.
Le verbe amener est ici conjugué avec un sujet sous-entendu à la voix passive*, et donc avec l’auxiliaire être ; le participe passé s’accorde avec le sujet apparent nous : amenés dans le cas général / amenées si nous représente un groupe exclusivement féminin.
*[Notre activité professionnelle] nous amène à rencontrer des problématiques > Nous sommes amené(e)s [par notre activité professionnelle] à rencontrer des problématiques > Les problématiques que nous sommes amené(e)s à rencontrer…
On peut aussi considérer que amené(e)s a une valeur d’adjectif attribut que l’on pourrait remplacer par enclin(e)s, le résultat de l’accord est le même.
Pour faire simple, raccourcissez votre phrase : les problématiques rencontrées ou les problématiques que nous rencontrons (l’emploi du verbe amener n’amène à rien de plus signifiant).
Bonjour,
Les problématiques que nous sommes amené(e)s à rencontrer.
Amener est ici utilisé à la voix passive et s’accorde avec le sujet nous.
Si nous représente exclusivement des femmes l’accord se fera au féminin pluriel, sinon au masculin pluriel.