les affaires d’Amélie, la situation était telle qu’Amélie
mon traitement de texte n’a pas l’air d’apprécier l’apostrophe devant le nom propre (?). Pourtant on ne va pas écrire que Amélie?
Encore une fois, c’est la question de l’élision devant un nom propre !
En fait, ce n’est pas de l’orthographe, c’est de la typographie : élider « que » (ou d’autres mots d’ailleurs) devant des voyelles ou des h muets est plus lié à un phénomène oral et aux habitudes verbales qu’à une règle de grammaire.
Passer de l’oral à l’écrit amène une transcription qui tend en général à poser la langue et le discours, à le rendre plus articulé. C’est une trace bien française de la prééminence de l’écrit et du rejet de formes prétendues populaires : les anglo-saxons n’ont aucun état d’âme avec cela et « apostrophent » tout et n’importe quoi. « I’m pour I am » ne choque personne, mais « J’suis pour Je suis » vous fait passer pour un grossier.
Partant de là, les règles d’élision sont devenues extrêmement restrictives, sans relation avec la langue courante et ouvrent la voie à des débats aussi vains que sempiternels.
Il est en fait un point dont tout le monde se moque, sauf les poètes, c’est la prosodie. L’élision enlève une syllabe, ce qui modifie le rythme de la phrase ou du vers. J’estime cela important, mais d’autres non. Et franchement, lorsque je l’écoute larme à l’œil, c’est la Valse d’Amélie plutôt que celle de Amélie que je préfère…
Votre correcteur « automatique » ne sait rien de tout cela, du moins je le présume.
merci pour la valse d’Amélie, l’exemple est clair!
bonjour Chambaron,
merci d’être passé répondre à mon quiz d’orthographe réformée. En orthographe classique, si vous aimez faire un petit quiz de temps en temps, voici la page où il y en a une bonne trentaine :
http://www.babelio.com/quiz/themes/4947/orthographe
cordialement