L’école, c’est/ce sont des enfants qui jouent ?
Bonjour mis de notre belle langue,
kidout doute !
L’école, c’est ou ce sont des enfants qui jouent ?
Merci !
D’ailleurs, dans la même veine :
l’enfer, c’est les autres ou ce sont les autres ?
Merci Grand maître !
Pourquoi un vote négatif ???
L’école, c’est ou ce sont des enfants qui jouent ?
L’enfer, c’est les autres.
L’école, c’est quoi ? C’est d’abord des enfants. C’est des enfants qui jouent.
L’enfer, c’est quoi ? C’est les autres.
Le sujet est « c' », pronom neutre reprenant l’idée de « l’école » ou « l’enfer » ; le verbe est « est » ; l’attribut est « des enfants », ou « les autres ».
Le sujet réel n’est pas ce qui suit « c’est », mais ce qui précède « c’est ».
Qui joue ? Ce sont les enfants qui jouent.
Le présentatif permet d’introduire le sujet réel de « jouent » (parfois appelé complément du présentatif). Classiquement, dans ce cas, on utilise souvent le pluriel « ce sont ».
Ne conjuguez le verbe être au pluriel que s’il introduit le sujet réel. Le simple fait que « c’est » soit précédé d’un nom et d’une virgule suffit à ne pas le conjuguer. En effet si « des enfants » était le sujet réel, alors « l’école », ce serait quoi ?
Écrivez : L’école, c’est des enfants qui jouent.
Bonsoir Kidout.
En principe, il convient d’écrire : L’école, ce sont des enfants qui jouent.
En effet, quand le sujet réel (= celui qui réellement l’action ; ce est le sujet apparent) est un nom ou un groupe nominal de la troisième personne du pluriel, le verbe être s’accorde avec son sujet réel à la troisième personne du pluriel.
Toutefois, dans la langue parlée, on peut admettre l’emploi de c’est : C‘est eux.
En reprenant la célèbre phrase de Jean-Paul Sartre, je la citerais sans rien en changer et la guillemetterais (à l’écrit, bien sûr) : « L’enfer, c’est les autres. »